Évidemment, ils ne sont pas aux patates, mais bien aux pommes de terre, ces «bonbons». Ainsi le veut la tradition. La tradition? Faut croire, parce que tout le monde me parle de leur grand-mère qui en faisait, de leur enfance, de souvenirs… et moi j’ai pas ces souvenirs-là (mais ma mère, oui, de son enfance à elle!). N’empêche que cet hiver, le Magasin général Le Brun a mis en ligne une photo de bonbons aux patates, et a ainsi prouvé à quel point je suis influençable. Une seule photo au bon moment, et me voici qui fait cuire des pommes de terre… Et qui cherche une recette, aussi, parce que c’est simple mais ce n’était pas dans ma panoplie, ces bonbons-là. Les recettes que j’ai trouvées étaient toutes similaires, mais j’en ai choisi une (celle-ci) pour son style. En effet quand elle parle d’une grosse pomme de terre comme premier ingrédient, elle ajoute en deuxième 4 LIVRES de sucre à glacer et, entre parenthèses, «trust me». Ça m’a fait sourire: j’achète.
Mais même si j’ai souri, ai-je cru, vraiment cru? Ben non. J’ai fait cuire plutôt TROIS pommes de terre. Enfin. Une fois la quantité de pomme de terre pelée, bouillie, pilée, il faut la fouetter en ajoutant du sucre à glacer (beaucoup, beaucoup de sucre à glacer, petit à petit). J’ai aussi mis une cuillerée de vanille. Et encore une fois j’ai béni mon batteur sur socle (ma mère me parlait de faire ça à la cuiller de bois. Je crois que mes mots exacts ont été Es-tu folle, toi?). Au début, la chose devient presque liquide, mais on continue à ajouter du sucre et on finit par obtenir une texte de pâte à modeler: parfait.
Ensuite il faut abaisser la pâte. Et pour ça, il vaut mieux la diviser. Moi j’ai divisé en deux, et j’aurais dû plutôt diviser en quatre. L’idéal est d’abaisser la chose entre deux pellicules plastique. Or j’en débordais, et donc j’ai pas pu abaisser autant que j’aurais dû/voulu (franchement c’est surtout esthétique comme pépin). Une fois la pâte abaissée au rouleau, on étend du beurre d’arachide en fine couche dessus (c,est la première fois que je trouve ridicule d’utiliser du bon beurre d’arachides sans sucre, parce qu’essentiellement on l’étend… sur du sucre, m’enfin…) et on roule.
Placer ensuite le (les, oui…) rouleau obtenu au réfrigérateur et une fois que c’est bien refroidi, couper (selon les envies et besoins) en rondelles minces.
Peut-être que ça créera des souvenirs pour ma fille, mais c’est pas gagné: elle a refusé de goûter. C’est pas grave: j’en referai et on verra bien.
ha oui, moi aussi c’est un souvenir lointain d’enfance les bonbons aux patates!
Une affaire que les grand-moman faisaient et apportaient à l’école pour faire goûter et plaisir aux enfants!!!
Faudra que j’en fasse au moins une fois… je sais pas si ça serait trop « pécher » d’y mettre une confiture de framboise au lieu du beurre de pine…
Moi je pensais les faire au beurre d’amande! Y a des gens (comme ma source) qui mettent du chocolat dessus en plus. Je trouve ça un peu… inutile (overkill)!
Ouf!Ma mère en faisait quand j’étais petite.Le souvenir que j’en garde?Une overdose de sucré à en donner mal au coeur!Faut dire que c’était quand même bien bon!Mais bien sucré.Mais bien bon.Mais TROP sucré!C’était là que le mal de coeur arrivait!
Moi non plus ça ne fait pas partie de mes souvenirs. C’est « sur le tard » que j’ai connu l’existence de cette… « chose »! Évidemment, fallait que j’essaye d’en fabriquer! Une bombe de sucre cette affaire-là! À reléguer aux oubliettes 😉 Ta fille a raison 😉
HAHAHAHAHA, mais ma fille a refusé d’y goûter, alors ça compte pas! 😉 Et moi, avant le mal de coeur, j’ai une sensation de dents qui fondent à force de sucre! Ça… remplit un rôle. Celui de la situation «merde rage de sucre pas de dessert à moins de 25 km».
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