D’abord un aveu: ici, on est accros à Un souper presque parfait. Or depuis que j’écoute l’émission (quelques mois), y a un truc qui me fait sursauter chaque fois, et ça nous est montré presque à chaque émission. Voilà… Les hôtes, dans leur cuisine, coupent, hachent, pèlent (d’ailleurs, utilisez donc un économe pour vos pommes de terre, calvaire! Ça gaspille, vos idées de couteaux, c’est fou! Pas un parmi vous qui ait passé des semaines à éplucher dans l’armée, c’est évident!)… et… transfèrent allègrement les pelures, bouts et autres substances légumières… dans leur poubelle. Des légumes dans la poubelle. Des bouts de trucs biodégradables qu’on enferme dans du plastique pour les envoyer dans les décharges publiques. Pire: du futur engrais de jardin incroyable qu’on jette, qu’on considère un simple rebut! Je capote. Ça me sidère.
Pourtant j’ai fait la même chose tant que j’ai habité en ville. Ici? Ça ne m’a jamais traversé l’esprit. Et si vous pouviez voir, sentir et toucher le compost qu’on obtient ici, vous changeriez aussi vos habitudes! (Ou vous m’enverriez des colis de futur compost à ajouter à mon tas, et je vous enverrais mille mercis!) Pourtant je ne suis pas jeune: j’ai déjà cru qu’il était tout aussi normal de mettre du papier dans un poubelle, avant que le recyclage fasse son chemin dans nos quotidiens. Aujourd’hui, c’est comme les légumes: ça ne va tout simplement pas dans une poubelle, et je plonge la main dans les déchets pour en sortir les matières récupérables, c’est certain.
Mais revenons au compost! Depuis cet hiver, je fais encore mieux que composter mes restants: je les bouillonne! J’ai pris le truc dans un magazine (peut-être Coup de pouce?): quand je coupe, je hache, je pèle, je casse, etc., je place ce qui reste au congélateur, dans un grand sac (sauf les pelures de pomme de terre). Et quand le sac est plein, on fait mijoter le tout et on obtient un bouillon infiniment riche en saveurs parce que composé de bien plus de légumes qu’un bouillon ordinaire! Et ensuite, quand je filtre, ensuite? Au compost, les bouts de légumes bouillis! J’appelle le résultat bouillon de compost et les soupes qui en résultent sont des… soupes au compost! Pas sûre que je séduirais mes invités (hypothétiques) d’USPP avec un tel nom, mais ici, personne ne se plaint!
Ah! J’ai lu ça dans un Ricardo, moi, je crois, mais je n’ai pas encore essayé. Il faudrait bien que je m’y mette… Tu y mets n’importe quel petit bout de légume, c’est ça?
C’est ça, exactement ca! Ça coûte rien (et en prime, un congélo bein pleine st moins énergivore, alors…!), ça prend peu de temps, et quand on en a besoin, c’est facile!
Dans mon cas ça vient d’un chef en vogue, il me semble (les petites vedettes qui n’ont pas grand pertinence dans ma vie ne me marquent pas trop alors pour moi ils sont tous pareils — un peu comme les actrices de 18 à 25 ans blondes à Hollywood: ça pourrait être la même tout le temps, je m’en redrais pas compte!), mais pas Ricardo (justement, un de ceux que je ne pourrais pas nommer!). Ce qui ne change absolument rien: l’idée fonctionne peu importe de qui elle vient! 🙂
Coolio! J’essaie ça! Je mets déjà mes pieds de brocoli de côté pour faire du potage vert (c.-à-d. que j’ajoute aux brocolis n’importe quel légume vert que j’ai sous la main). Je vais donc mettre les autres au congélo aussi pour faire du bouillon. Merci du rappel!
Miam miam, j’en veux, du potage vert! 🙂
Oh wow! Oh wow wow wow! J’ai fait du bouillon de compost hier. Il est fan-tas-tique. Il goûte la soupe aux légumes de mon grand-père. Je capote. Adios bouillon commercial!
Youpi! 8-D
(Tu me donnes le goût! Hmmm, une bonne soupe…! (quoique làlà l’idéal ici ça serait… à la citronnelle, hahahahaha! (je reviens de me faire bouffer au potager)))
Tu veux dire que ce sont des humains? 😉
Ça ne m’embête pas (oui chaque semaine j’en prend un ou une en grippe, et puis après? ça fait partie du jeu! 🙂
Je congèle toujours mes restes de légumes pour en faire du bouillon… Par contre, je ne composte pas, mais bon, en ville et en appartement, c’est un peu difficile de composter!
Pourquoi pas les pelures de patates?
Hmmm… Ça rendrait le bouillon trouble, je crois. Donc si on s’en fiche, pas de… trouble! 🙂
En ville, faudrait du vermicompostage. Je ne l’ai jamais fait: j’avais une cuisine-passage microscopique. Mais j’aurais dû, bon! 😉
Bon, je viens de lire un peu sur le vermicompostage et là où je vais habiter prochainement (Québec) semble avoir un organisme qui s’occupe de nous fournir le nécessaire à composter… Je vais m’enligner pour ça, donc!
Wow, super! Magnifique projet! Et ça fera des petits (littéralement), car qui a des vers finit par en avoir trop et par convertir quelqu’un d’autre qui accueillera le surplus!