Même pas 13 heures et la journée ici est déjà productive comme je les aime: enfin un samedi qui goûte l’été, et qu’on passe à trois! Ma fille (avant sa deuxième cueillette de petites fraises en autant de jours!) a passé un brin de tondeuse (manuelle) pendant que je faisais l’essai inaugural du taille-bordure électrique (gérer des jerrycans, non merci), en apprenant au passage que la charge, quand on lui en demande beaucoup-énormément, dure environ 45 minutes, soit environ… autant que la charge de mes bras, oui (ouf ça fait travailler d’autres muscles que le yoga! Ça fait aussi ignorer tous les insectes qui repartent avec des bouts de Campagnarde!)! Faut dire qu’on est arrivés en juin sans tondre ni tailler, faute d’outils fonctionnels, et que le foin me vient aux cuisses… la partie est loin d’être gagnée! La petite piscine était rosie d’algues pas tuées par l’algicide (les vertes, oui, heureusement), alors elle finit de se vider de ce que je n’ai pas… déchaudiéré directement, et sera à brosser et remplir tantôt.
Ce matin, surprise: mon fils a vu et nous a montré une marmotte sur le terrain! Très photogénique, d’ailleurs, j’y reviendrai! Hier soir c’était un raton dans le suif, que je lui ai enlevé, et sans le photographier. Fiston m’a aussi convaincue d’ouvrir une noix de coco, dont les morceaux disparaissent rapidement. Ma fille, elle, a trouvé une belle façon de dépenser son allocation: elle me la redonne et s’offre des livres électroniques qu’elle dévore sur la tablette. Et la voilà qui se sert de la cuisinière toute seule et qui sort elle-même ses pointes de pizza du four!
J’ai fait aérer et UV-fier mon futon japonais avant que des nuages d’orage s’installent, le ménage/rangement fait hier tient presque bien encore, les basilics que j’ai gardé en vie depuis l’été passé (oui oui oui!) sont sortis se faire bronzer, et là j’ai un portfolio à pondre (parce que le MEQ veut pas juste savoir: il veut voir, peu importe que ça ne serve à rien pédagogiquement parlant et peu importe ce que ça impose comme stress et perte de temps chez les parents) et un peu de travail à terminer. Ah, et ne pas oublier que je veux faire mes leçons quotidiennes sur Duolingo! Je me suis remise à l’espagnol, je découvre l’espéranto et je dépoussière mon allemand, que je croyais perdu, mais qui revient rapidement! C’est moi tout craché, ça: quand tout déborde de mes journées, je choisis d’en rajouter au lieu d’en faire moins. C’est drôle à dire, mais c’est quand je déborde vraiment que j’avance le mieux.
Un jour que la folie stressante de produire les portfolios des apprentissages de tes petits apprenants pour satisfaire mon « employeur», le MEQ… si jamais ça t’adonne de faire un billet, je suis vraiment curieuse de connaître comment tu t’y prends, à quoi s’attend le gouvernement, qui en fait l’évaluation ou le jugement,…
Bonne idée, merci! Je vais laisser la poussière retomber, sans quoi je vais écrire avec trop de frustration. Certaines mères (si on utilise les vrais mots, ce sont les mères qui se tapent le travail administratif, en très très grande majorité!) ont reçu leur «appréciation» positive en 15 minutes; pour d’autres, ça attendra le retour des vacances de leurs (sic!) personnes-ressources… en août (!).