Une plastificatrice et du ruban aimanté: deux trucs que j’ai depuis longtemps pour plein de raisons qui sont bien logiques dans ma tête et qui me font passer pour une hurluberlue quand/si j’essaie de les expliquer à autrui. Deux trucs qui se sont mis à clignoter sur mon écran mental juste au moment où je m’apprêtais à dépenser pour nous procurer un calendrier quotidien pour ma puce qui grandit vite (en beauté et en sagesse, mais aussi en plein d’autres aspects bruyants et charmants-mais-pas-tout-le-temps: bref, elle va bien!).
Je cherchais un calendrier dans ce genre-là. Mais idéalement en français (on parle assez anglais, on lit assez en anglais, etc., que je fais un effort pour que les trucs du quotidien soient bien appris en français, vu notre milieu immédiat très francophone). Et finalement je me suis dit que je pouvais faire ce calendrier-là moi-même (tada!). Oui bon franchement avec le temps que j’y ai mis, ça aurait été plus rationnel de l’acheter, mais je n’ai pas eu à dépenser un sou, j’avais tout le matériel sous la main (le plus difficile a été… de photographier la chose! La plastification crée beaucoup de reflets!).
Le voilà donc qui trône sur le haut du frigo de la cuisine depuis l’an dernier (on a retrouvé l’aimant 2017 récemment au fond d’un placard, d’ailleurs…). J’avoue qu’après l’enthousiasme initial (ma fille m’a aidée à coller les bouts de ruban aimanté — si je refaisais l’exercice, j’en mettrais de plus gros bouts, pour que ça tienne mieux — derrière mes mots et images imprimés et plastifiés), c’est moi qui change la date le plus souvent… mais bon, hein, au moins ça se fait, et ces mots-là, toujours visibles, font partie du vocabulaire écrit qui sert de référence et est affiché un peu partout chez nous.
Pour la météo j’ai pris des images en ligne ici et là. Ne me jetez pas de pierres: y a là aucun but lucratif, ce n’est que pour usage domestique! Si jamais vous faites un calendrier similaire, n’oubliez pas: il faut deux fois le 1 et deux fois le 2!
Le dinausaure? Un casse-tête trouvé chez Dollorama que j’ai aimanté. Et qui est là parce que j’étais tannée de le ramasser par terre plusieurs fois par jour, lui et son troupeau d’autres dinos (qui se retrouvent tout aussi haut, sur les côtés du réfrigérateur). J’avais oublié à quel point on grandit vite quand on a deux ans…! (Et à quel point ce qu’on trouve drôle est parfois désespérant pour une môman qui n’a pas trop envie de se tuer en glissant sur une pièce en bois…)