Cette histoire commence par une autre. En fait, cette histoire est une autre histoire. Parce que je n’ai rien vraiment à vous raconter sur cet appareil photo, sauf la raison pour laquelle on en a fait l’acquisition. Maintenant il sert à des essais, mais n’a pas permis encore de surprendre quelque animal que ce soit (qui vivra verra!).
Voilà donc l’histoire. L’été et l’automne dernier, l’Homme a joué de la scie chez des amis (c’est un signe que j’accepte de vieillir que j’appelle maintenant les parents de mon meilleur ami mes amis; que voulez-vous: ils le sont!). Le but? Complexe! Il s’agissait de déboiser l’emplacement d’une future maison, d’entretenir un grand terrain boisé et ses sentiers, le tout en produisant le bois de chauffage pour un chalet et deux maisons campagnardes. Des hommes de trois générations, sueur au front et scie à chaîne en main, des heures et des semaines durant. Or, ce terrain n’est pas habité (forcément, puisqu’une parcelle de terrain est déboisée justement à cette fin!), et peu de gens ont le droit de l’utiliser en l’absence de ses propriétaires (nous, par exemple… et surtout Tango!). Me voyez-vous venir?
Mon Homme et nos amis débitaient les arbres, en enlevant les branches et transformant les troncs en longs billots avant de les réduire en bûches et de fendre encore celles-ci. Les billots, ils les empilaient et les laissaient pour y revenir. Là, vous me voyez venir? Un vol. Des vols. Des gens (probablement des environs très rapprochés, et probablement avec un gros camion et même de l’équipement pour soulever les billots) sont entrés illégalement sur le terrain privé et ont volé… non pas du bois, bêtement, mais le labeur d’autrui et le moyen de chauffage pour l’hiver qui allait venir! Aller couper un arbre en pleine forêt privé, le débiter et en voler les bûches, déjà ce serait indéfendable. Mais attendre que le travail soit fait pour ensuite se servir? Je n’ai même pas de mot assez fort. J’en lance quelques-uns, pour vous mettre sur la piste de ce que je pense de ces voleurs-là: vils, mesquins, lâches, crapuleux, dégoûtants, honteux, ignobles, immondes, infâmes, infects, inqualifiables, méprisables, odieux, répugnants, dégueulasses, écœurants, salauds, misérables. En bref? Ce sont des TROUS DE CUL! Pas de pitié!
Ainsi donc je me suis retrouvée dans une boutique de chasse et pêche (et ohlàlà les copains, que de surprises il y a là… de l’urine de quoi? Euh… Homme, je peux t’attendre dans l’auto?) à faire cet achat étrange et impulsif, motivé par ma rage. Malheureusement, concours de circonstances, on n’a pas pris les ignobles individus en flagrant délit. Avec un peu de chance, ça ne sera PAS partie remise.
C’est ben poche ça
Juste y repenser, j’enrage. C’est… bas.
J’enrage pour toi (et pour les bucheux!).
Si seulement on pouvait être certain que ça existe, le karma…
Le karma, c’est à trop long terme. Ce que je veux, c’est le « instant karma » de John Lennon! >:-)
« de l’urine de quoi? »
moose urine my dear!!!
and fox urine too (to repel rabbits, rats, squirrels, chipmunks, moles, small animals)
imagine qu’on en utilisait là où je travaillais…
Euh… pourquoi?
(Parce que là j’imagine des hurluberlus en sarreau qui tentent d’attirer la faune sur le campus de McGill, et… vous risquez d’être surpris de ce que vous allez attirer! hahaha!)
behavior study…
fox urine to repel rabbits, rats, squirrels, chipmunks, moles, small animals
ça devrait être suffisant comme info 😉
Mais quelle urine fonctionne… contre les étudiants? 😉
(Sérieux, quel plaisir de travailler à McGill… en été, quand on peut passer sa pause du midi sur le campus sans se faire bousculer, sans les entendre hurler, sans recevoir un ballon de football par la tête…! haha!)
hi!hi!
Moi j’étais plus dans le coin du stade percival molson…
Wouah! M’a dire comme Manon, c’est BEN POCHE!
Franchement c’est tout simplement révoltant. Des imbéciles, y’en a même en campagne faut croire!
Moi, j’aurais peur de me faire voler la caméra aussi…
Oui; l’idée c’était de la mettre assez haut, mais comme c’est pas notre terrain, on l’a laissée à notre ami, et je crois qu’il a eu trop peur que ça se produise (même si en l’achetant, on savait que ça se pouvait bien!).