Voici une petite fleur à clochettes (bien nommée, hein, puisque son nom latin, Campanula, signifie petite cloche!), qu’un ami a identifié pour moi avec certitude, mais que j’avais spontanément identifiée (sans oser le répéter), sortant directement l’association du nom et de la fleur de je ne sais où, peut-être bien de mes petites cartes de mots de vocabulaire en première année du primaire! Dans ma rocaille, la campanule prend peu de place, mais ses fleurs durent longtemps (et leur ton de bleu-mauve, j’adore!).
Il paraît que leurs principaux prédateurs sont les limaces et les escargots. Vous ne me croirez pas, mais j’aimerais bien trouver des limaces sur mes plantes. C’est que… connaissant le truc, j’accumule depuis le déménagement, soigneusement, toutes les coquilles des oeufs que nous mangeons. Toutes. Elles sont écrasées et attendent que j’aie besoin d’elles. Après quelques semaines de soigneuse accumulation (je lave les coquilles et les fais sécher avant de les écraser), ma réserve a disparu! L’homme avait composté le tout, fatigué de voir sur le comptoir le pot de coquilles en morceaux. La conversation qui a suivi a démarré par une question à savoir depuis combien de temps il me connaissait (longtemps) et si je l’avais depuis lors frappé comme étant une personne qui fait des choses étranges pour rien (il n’a pas répondu…). Depuis ce temps, mes coquilles s’accumulent en toute quiétude. Ah oui, le lien avec les limaces: il suffit de disposer les coquilles grossièrement émiettées au bas des plantes affectées par les limaces (j’ai de nombreux hostas, mais encore pas de limaces, ou si peu que je les y laisse), qui se coupent en les traversant et meurent déhydratées. Oui, bon, c’est pas gentil pour les limaces, je sais.
Je crois bien que ma campanule, pour revenir à elle, est une campanule à feuilles rondes (Campanula rotundifolia, common harebell). Mes recherches me donnent peu de choses à vous dire (sauf le lien plus haut, à suivre!): c’est une plante qui pousse à peu près n’importe où, et que j’aime à l’infini car je ne crois pas devoir m’en préoccuper plus que ça!