J’ai pris ces photos en fin d’après-midi le 19 mai sous un soleil de plomb (il vaut mieux des nuages pour ne pas perdre les détails des fleurs en photo, mais c’est justement cette lumière intense qui m’a poussée dehors, appareil photo en mains). Voici mes deux couleurs de phlox rampant. Malheureusement, ça ne fleurit pas longtemps. Par contre, ça fait un magnifique couvre-sol, qui ne se gêne pas pour dépasser sur un sol bétonné. Parfait: ça se transplante très facilement, et on en a maintenant près de l’étang.
Ah, les pissenlits. Je les aime, moi, les pissenlits! Même que cette année, j’ai fait une cramaillote… pas du tout ratée! (Avouez-le, que ça vous en bouche un coin!)
Ce cerisier-là n’a jamais (depuis notre arrivée) autant fleuri. Malheureusement, c’est en vain: il ne semble pas autofertile. Nous avons donc acheté et planté l’automne passé un magnifique cerisier (auto-fertile, lui) à portée de pollinisation de celui-ci. Sauf que… le nouveau cerisier n’est pas encore en floraison, et à peine en croissance! Aucune idée pour le moment si le problème vient de nous, de lui ou s’il s’agit d’une question de temps. On verra.
Je ne me souviens jamais de la distinction entre pensée et violette, alors je ne me trompe pas quand, au potager, je dis viola. Les pensées, quatre pétales vers le haut et un vers le bas. Les violettes, deux pétales vers le haut et trois vers le bas.
Fleur de piment Monet. Oui c’est tôt encore pour les poivrons et piments au potager. C’est pourquoi nous avons rempli un seul lit et que nous l’avons couvert quand il s’est mis à faire froid. Les plants en lit de culture ont bien pris la chose, alors que ceux qui sont en pots ont dû être rentrés, frisonnants (ils s’en sont vite remis).
Celles-là, les petites bleues difficiles à photographier dans une haie du potager, ont été semées par ma fille! Je ne sais pas leur nom, par contre: elles viennent de semences que ma mère a identifiées en disant «petites fleurs bleues» (il ne m’en fallait pas davantage).
Mes cosmos chéris, qui ont fleuri dans la maison pendant quelques semaines et qui sont heureux dehors. Je les aime tant, j’en ai semé d’autres… un peu partout. Et j’en ai encore 18 en petits semis dans la pièce qui sert de serre.
Une de mes petites Livingstone chéries, qui allait refermer sa fleur pour la soirée. La première année que j’avais voulu en faire des semis, échec total, mais depuis l’an passé, succès… et grand bonheur de campagnarde!
Voilà que ma bergenia, identifiée par Louise (allez voir ses photos de fleurs hâtives sauvages, magnifiques!), embellit, comme flattée d’être enfin nommée et admirée!
Sous le lupin (les lupins germent partout cette année, du jamais vu pour nous; je me demande si ce n’est pas à cause du froid épouvantable de cet hiver, qui aurait eu un effet certain sur ces graines, qui ont habituellement besoin d’être scarifiées…), des primevères qui fleurissent quand même presque trois semaines plus tard qu’à l’habitude (j’ai eu peur un moment qu’elles ne reviennent pas).
À côté de mon ruisseau de lavande (transplantée l’automne dernier), la ciboulette (transplantée début mai, et qui n’en a pas souffert).
Et retour au cerisier. Parce que j’y suis revenue dans ma ronde de photo: il était trop beau!
Absents des photos mais fleuris: fraisiers sauvages, dicentres, et le lilas qui commence.
Tes petites fleurs ne seraient-elles pas des myosotis(forget me not)?
C’est le mot qui m’est venu (et à la manière de Gille Vigneault: «Il ira fleurir quelques tombes, forget-me-not, myosotis!»)!
http://www.frmusique.ru/texts/v/vigneault_gilles/tupeuxravalertaromance.htm
Petite recherche google et OUI! Tu as raison! Merci! Et j’ai mon hymne pour la journée, en plus!