Y a eu Muchacho, mais depuis le printemps, je nourris Muchacha. Et Muchacha a fait ce que les chattes font… des chatons. Trois chatons, en fait, né à la mi-juin. Le petit noir et blanc qui ressemble à sa maman, qu’on a entré 48 heures un peu trop tôt et que Muchacha est venue reprendre à la porte de la maison. Ça n’a traumatisé personne; la preuve:
Le tout tigré qui a fini par bien vouloir qu’on le prenne dans nos mains lui aussi (les enfants passaient des heures chaque jour dehors à les apprivoiser)… et le blanc et tigré, qui ne voulait rien savoir et a mordu et griffé la première humaine à le toucher (j’ai nommée Ruth Ellen, leur marraine) et qui n’a plus s’approcher ensuite.
Un soir, j’avais les deux premiers dans les bras, et j’ai décidé qu’on les rentrait. Le moment du sevrage approchait et j’ai craint qu’on ne revoie plus les chatons. Deux voulaient de nous, deux entreraient, et le troisième ferait sa vie dehors s’il y tenait. Ça donnait ceci:
Deux jours plus tard, une occasion s’est présentée d’attraper le troisième sans qu’il me voie approcher. Je l’ai entré aussi, et il était furieux (non, il était terrifié). Il a passé sa première nuit cachée. La deuxième? Au centre de la fratrie. En 24 heures il avait complètement changé d’opinion, et maintenant on peut le manipuler. Trois chatons qui jouent, qui dorment, qui grimpent, qui font les fous.
Leurs sexes restent à confirmer, mais dans l’ordre de leur arrivée dans la maison, ils se nomment Patchouli, Roquette et Origan (celui-là est un garçon, je suis certaine).