Des cerises de terre, j’en cueillais encore fin septembre, j’en ai transformé de grandes quantités en confiture délicieuse à la vanille, et… ça continuait. Or je ne trouvais pas des tonnes d’idées sur comment les préserver (surtout des informations contradictoires, en fait. J’ai entre autres lu que ça ne se conservait pas bien longtemps, ces fruits-là. Eh bien c’est faux! Au frigo dans leur enveloppe de papier, après avoir été récoltées une fois tombées sèches de leur plant, elles se conservent bien et longtemps, mes cerises de terre!). J’en avais assez pour remplir quelques pots encore (et je répète… ça continuait au potager!), alors je me suis lancée dans cette idée de les conserver dans le sirop.
J’ai suivi l’idée et l’opinion de Vincent le Canneux: son idée du sirop épais (autant de sucre que d’eau) et son opinion voulant qu’il soit préférable de transpercer chaque fruit à l’aide d’une aiguille (le pot sur la photo? C’est celui qui a reçu toutes les baies déjà craquées, alors ne cherchez pas les trous!). J’ai sorti mes fruits des enveloppes, les ai lavés, ai rempli mes pots de baies et ensuite de sirop bouillant avant de traiter à la vapeur (20 minutes, en laissant 1 centimètre sous le goulot). Les cerises de terre se sont tassées au traitement, comme vous voyez. Et depuis ce temps, je regarde le sirop, qui devient un peu moins translucide et un peu plus orangé. Et je me dis que si les cerises de terre seront bien bonnes cet hiver, ce sirop-là, mes amis, dans quelques mois… oh làlà! Tel quel dans un cocktail, ou bouilli pour l’épaissir un peu et nappant une crêpe…
Avec le temps, il nous vient toute sorte d’idées à faire avec ce que l’on a!!!
Bravo! Ça inspire!