Voici un chardon vulgaire (Cirsium vulgare (Savi) Tenore, bull thistle). Saviez-vous que… ça se mange? Les jeunes feuilles, tiges et racines, une fois les épines enlevées, peuvent être consommées (je n’invente rien, je vous le jure! Même si d’instinc, moi je laisserais la plante tranquille, eh bien ce savoir date au moins de l’Antiquité!). Les Folles Avoines vous expliquent le quoi et le comment. Mais vous ne devinerez pas la suite… avec du chardon, on peut obtenir un jus, riche en fer! La recette, glanée ici, est toute simple!
Mon spécimen a deux ans. Facile à deviner, car la première année, ce chardon ne produit que des feuilles. Contrairement à d’autres chardons, il n’a pas de rhizome et ne se propage que par ses semences (qui sont plumeuses, comme celles du pissenlit). Évidemment, comme tout ce qui pousse naturellement (du moins il me semble!), on le qualifie de mauvaise herbe. Pourtant, c’est la fleur nationale de l’Écosse. Quel est donc le problème? Encore une fois, c’est le bétail. Le chardon vulgaire fait concurrence aux herbes désirées dans les pâturages et n’offre aucune valeur nutritive intéressante pour les animaux, qui ne paissent pas à cause de ses épines. Au point qu’un seul chardon vulgaire adulte par mètre carré peut faire décroître le poids des moutons néo-zélandais! En Oregon, il contrecarre la croissance du douglas de Menzies (Douglas fir). (Source en anglais) Ma théorie (dans un monde idéal) veut que l’on se doive donc de récolter et de consommer le chardon, puisque les vaches n’ont pas de centrifugeuse pour en faire du jus ni de pouces pour enlever les épines…
J’imagine la tête de mes deux loulous si je leur mets ce chardon dans l’assiette !!! Je les priverais du grand jeu du moment : balancer le plus discrètement possible « ces boules de pique » sur le dos des parents.
Hihi:-)