Chardonnerets

La surprise cet hiver, du côté des oiseaux? Tout un groupe de chardonnerets jaunes (Spinus tristis, yellow goldfinch)qui nous visite tous les matins. Ils sont entre vingt et trente et ils partagent les mangeoires avec les mésanges et les sitelles (mais avant cela, ils s’installent en rang sur la structure du tambour, attendant je ne sais quoi avant de s’élancer tous ensemble vers la mangeoire). Il faut dire que certains nous avaient adopté dès l’été dernier. Avant, on en voyait parfois, mais pas aussi assidûment!

Il est beau en jaune tout l’été, le chardonneret (du moins le mâle), mais dès l’automne, voilà que monsieur et madame s’agencent davantage et se camouflent mieux, comme vous verrez sur les prochaines photos (prises en automne). En tout cas moi, j’ai dû bien regarder pour l’identifier, croyant d’abord avoir devant moi un bruant. Mais non! C’était le chardonneret hivernal, voilà tout!

Eux aussi tentaient de m’identifier, comme vous le voyez!
À part mon enthousiasme, la présence de ce groupe a eu pour résultat que ma fille identifie déjà les chardonnerets: elle m’avertit quand elle les voit arriver.

J’apprends en ligne que les geais bleus peuvent leur faire du mal, mais chez nous, tout le monde vit relativement tranquille (et les geais bleus n’ont qu’à bien se tenir s’ils veulent des arachides!). J’apprends aussi qu’on les appelle parfois canaris sauvages (quelle drôle d’idée).
Tout ce que je sais, c’est que c’est l’une des très rares espèces d’oiseaux chanteurs que je voyais parfois en ville et que je reconnaissais: un couple passait par la ruelle derrière notre dernier appartement citadin, et faisait ma joie.