Nous sommes déménagés depuis un mois aujourd’hui. Une journée plus tard, Tango venait vivre avec nous. Avec nous, et avec les trois matous, qui n’ont jamais partagé leur terrain de jeu avec une chose aussi énorme et aussi pleine d’énergie qu’un labrador, aussi adorable soit-il. Nous vivons donc encore dans une maison divisée, les chats ayant accès au sous-sol et aux chambres du haut, le chien ayant le salon et la salle à manger. Il nous faut être patients, car c’est aux chats de décider, mais en même temps, plus on attend et plus la frustration du chien augmente. Il veut les rencontrer, il veut les sentir, il veut jouer (pauvre Tango, c’est pas demain la veille!).
Hier soir donc, pendant que l’Homme promenait le chien, j’ai enlevé la barrière pour enfants qui fait office de mur de Berlin chez nous. En moins de deux, trois matous se sont mis à explorer et à s’approprier chaque fenêtre, une ouverture à la fois. (Désolée pour la photo un peu moche, mais je ne voulais pas utiliser le flash sur ces pauvres chats inquiets!). Quand l’Homme est revenu, nous avons lancé de grands défis à Tango, qui devait se coucher et rester calme même si les chats le toisaient de la cuisine. Il a travaillé fort pour vaincre son impulsion. De façon concrète, on lui a demandé de se coucher, et de rester calme. Chaque mouvement vers l’avant et chaque grondement ont été corrigés (un tchhh et une poussée dans le cou). Il était déchiré entre son envie de sauter pour aller les voir et son désir de nous obéir, mais il a bien réagi. À la fin il était tard et on voulait/devait manger, alors l’Homme a pris les deux matous toujours en haut et les a reconduits vers l’arrière. Pendant ce temps? J’avais à côté de moi un Tango soupirant, certes, mais la tête bien à plat sur le sol entre ses pattes. Ce n’est qu’un début! Nous devons travailler à atteindre le but qu’au fond, nous partageons tous: pouvoir passer du temps, beaucoup de temps, tous ensemble.
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