L’automne passé, je n’ai pas eu le temps de parler de mes citrouilles. La raison en est simple: j’avais la bedaine en citrouille moi-même, et le potager et moi étions quasi synchronisés! Ma fille avait une semaine quand je suis allée, avec le Coco maintenant fréro, fermer le potager. Y récolter les derniers trucs, citrouilles comprises. Aujourd’hui, sous le brouillard, je pense à mes citrouilles… parce que la prochaine génération de courges campagnarde commence à germer sous les néons. Courges spaghetti, poivrée, Table Queen, pâtisson et calabrese, concombres Pomme de cristal, courgettes des deux couleurs et, oui bien sûr, citrouilles: j’ai inséré chaque semence doucement au centre d’un petit pot fait en coir de coco (pas question cette année d’endommager les racines comme je l’ai fait l’an passé pour mes concombres que j’avais partis dans des cartons de rouleaux de papier hygiénique remplis de terreau (une bonne idée jusqu’à ce que les racines en ressortent à l’autre bout et s’emmêlent avec d’autres)), et je commence à voir le terreau soulevé par leur vie révélée. Bientôt mes jolies iront se prélasser dans une nouvelle section de potager et prendre leurs aises jusqu’à leur récolte. En attendant… il me reste des citrouilles 2011! Je les ai tout simplement gardées dans la salle à manger toute l’année, en utilisant une de temps en temps pour cuisiner. Ma salle à manger n’est pas un caveau ni une chambre froide, et pourtant j’ai perdu seulement trois citrouilles à la pourriture. Si c’est leur conservation qui vous empêche de les cultiver… osez donc!
Le titre du billet d’aujourd’hui fait référence à un autre billet, celui du 15 octobre 2009, qui racontait plutôt le moins bon côté de la chose (la bière du dernier paragraphe). J’y disais que mes parents ne cultivaient pas de citrouilles quand j’étais petite. Même que ma mère croit ne pas aimer ça trop trop. J’ai l’impression que le problème de la citrouille en est un de marketing: la citrouille fraîche a été reléguée au rang des décorations festives et la saveur qu’on lui associe n’est pas tant celle de sa chair que celle des… préparations en conserve pour faire des tartes soit-disant à la citrouille (yark). Dommage! C’est pourtant si simple de faire… n’importe quoi avec de la citrouille cuite! Parfois j’en fais une purée, et personne ne devine ce que c’est! Et je suis trrrrrès loin d’avoir fini d’explorer les possibilités citrouillées!
C’est étonnant hein à quel point on ne perd pas beaucoup de citrouille ou courge d’hiver même en les gardant à la cuisine.
Moi aussi c’est ce que je fais et j’en ai eu seulement une cette année qui a présenté un début de pourrissitude.
Mais moi j’ai fini mes courges début avril. J’en ai cuisiné environ 100lbs automne-hiver 2011-2012. Peut-être que je devrais en prendre 150lbs pour l’année à venir!!!
Wow, t’es une championne! (on le savait déjà!)
Quelles sont tes transformations/plats les plus populaires? (J’ai encore un bout de chemin à faire pour courger à mon goût!)
Par contre, ma fille doit être un des bébés qui mange le plus de purées maison de courges variées! Elle adore!
Le pyrex de purée de courge monardé et gratiné est un grand winner chez nous! Je mets des morceaux de poitrine de poulets poêlé ou des rondelles de saucisse dans le fond du pyrex, je recouvre de purée de courge monardé et j’ajoute du fromage râpé. zoup au four pour une trentaine de minutes. C’est chaud, c’est bon froid, c’est bon réchauffé dans le lunch! C’est bon!
ensuite ya les gâteau à la purée de courge et au labneh qui est ben winner ici.
J’en mets aussi dans le couscous que j’adore cuisiner…
Pis dans les potages occasionnellement.
Faudra que j’essaie ton plat de purée gratinée, ça a l’air vraiment bon!
La citrouille n’a que des bons côtés.
Cette affirmation ne fait pas l’unanimité auprès de ma gang mais tant pis pour eux; ils n’avaient qu’à ne pas tomber sur une blonde et une mère cucurbiphile.
Sérieux, au temps des citrouilles je suis presque en transe, cherchant ENCORE d’autres façons de les cuisiner… encore et encore…. au grand désespoir de certains.
C’est peut-être aussi lié au fait que 3 de mes 4 monstres sont nés au divin temps des citrouilles?
p.s. Je viens de vérifier; sous ma rubrique « citrouille et courges » je n’ai pas moins de 56 éléments! Peut-on appeler ça une fixation?
Bah, à peine un petit penchant… cucurbiphile! 😛
(Quel mot! J’adore!)
Mais ces 56 façons de faire me seront utiles, promis juré!
Moi, au temps des citrouilles… j’attends la Grande citrouille! Bon d’accord je ne passe pas la nuit dans le potager à l’attendre, mais j’y crois! 🙂