Des arbres, ça pousse. On n’y pense pas, et soudainement un jour, on tombe sur une photo et on réalise que dix ans plus tôt, on voyait la forêt et qu’on allait chercher notre arbre de Noël parmi ces nouveaux géants-là. Ça m’est arrivé l’an passé: j’ai vu que notre petit bosquet d’épinettes était devenu grand et qu’on pouvait presque passer sous les branches sèches et sans aiguilles du bas. Presque…
Je suis revenue armée d’un gros sécateur. Je voulais me tailler un chemin sous les épinettes. J’ai aimé l’exercice, la force qu’exigeait le sécateur, l’ouverture soudaine que je créais. Et de sentier, le projet est devenu clairière à part entière.
D’un groupe d’arbres j’avais tiré, en quelques heures à peine, la pièce extérieure idéale pour la fin de l’été et l’automne chez nous: à l’ombre, au frais, là où passe une bonne brise, à l’abri de tous les regards. Elle était là tout le temps; simplement, on ne le savait pas.
Magnifique!
Et en plus, les enfants oubliaient de me chercher là! 😉 Mais c’est une pièce deux saisons: au printemps il y fait trop frais et ensuite il y a trop de mouches là. Fin août et tout septembre, c’est génial. Et même en hiver, ça fait un espace abrité bien douillet.