Remplir les mangeoires à l’automne, rien de plus facile. Les remplir en hiver, déjà, exige un peu plus de préparation. Ah, mais les oiseaux qui préfèrent de loin se nourrir par terre, comme mes amies les tourterelles tristes (elles sont moins timides cet hiver)? Facile: suffit de jeter des graines sur la neige, elles se servent (ce qui n’est pas nuisible ici, car je n’ai ni pigeons ni goélands [non pas des mouettes qui, elles, ne mangent que du poisson, attention!]). Oui, mais… quand il neige, quand il tempête, les mangeoires se couvrent rapidement (si la neige a la bonne texture et qu’il ne vente pas)… et le sol aussi! Sauf que tous mes zamis zoiseaux ont l’habitude de se nourrir ici même, devant chez moi, et c’est pas une tempête qui changera ça!
La solution du premier hiver a consisté à… sortir plus souvent pendant les tempêtes, déneiger (!) les mangeoires et rafraîchir les offrandes. Mon inconscient a dû s’en souvenir et me souffler l’idée que j’ai eue à l’automne, lors d’une des premières chutes de neige. Ça prenait, me disais-je, une boîte, une structure où déposer les graines et qui laisserait entrer les oiseaux, mais pas la neige. Problème posé, solution trouvée: j’avais qui traînaient trois dômes de litière! Ah oui… parce que malgré ce que j’ai pu raconter sur mon expérience en matière de litière, nous avons eu des problèmes depuis (nous soupçonnons une combinaison chat dans la litière et chien qui s’intéresse en même temps au bruit dans la litière particulièrement explosive, jumelée à un chat terrorisé qui convainc les autres qu’il faut pisser partout… m’enfin c’est réglé et je ne veux plus y penser!), et les bacs avaient été remplacés, puis dé-dômés, d’où ces dômes qui traînaient. J’en ai sorti un.
Ce dôme? Succès total! Plus besoin de sortir pendant la tempête (sauf si le vent… pousse la neige sous le dôme!): les oiseaux vont au buffet chacun leur tour et personne ne se plaint! Quant à moi, je me dis que j’en ai encore deux si celui-là brise, et qu’entre-temps c’est une bonne solution de réutilisation (non mais quand on détermine qu’il vaut mieux ne plus couvrir les litières, on fait quoi avec les dômes, hein? Ben voilà: une cloche à oiseaux.)
J’adore!
Pourquoi se limiter à l’utilisation première d’un truc de plastique de notre belle ère industrielle?
NB: je pense que les dômes pour litière à chat c’est plus pour plaire aux humains et réussir à vendre le bac à litière… en se faisant accroire que la litière restera dans le bac… Mais qu’arrive-t-il si chat décide de toujours enterrer le tout en se positionnant pour que la garnotte sorte par le trou du dôme qui est supposé être la porte d’entrée pour la toilette du minou?
En fait pour moi ça a été une question de poussière (ça fonctionne vraiment pour limiter le dégât) et pendant plus de quinze ans ça n’a causé AUCUN problème (les chats aiment mieux voir ce qui peut arriver vers eux, alors il se placent généralement face à la sortie). Ce n’est que depuis l’été dernier que ça ne va plus, et je pense vraiment que c’est relié à un canin (ça pourrait bien avoir été Roxy, pas nécessairement Tango) et à une mauvaise surprise. Mais ça dépend de bien des facteurs (le chat lui-même, l’emplacement de la litière, l’activité ambiante…!) et oui, pour certains les dômes ne feront pas.
Mais effectivement, une fois qu’on a chez soi le plastique et qu’on est pris avec, vaut mieux lui trouver mille utilités!