Dans une vie antérieure (au rythme où tout bouge autour de moi, j’ai l’impression d’avoir vécu plusieurs vies bien remplies), j’avais une amie très chère qui vivait une situation de colocation invivable (partir en appartement avec quelqu’un de sa famille? Mieux vaut bien y penser! Surtout si vous ignorez encore que votre parente est du genre à passer l’aspirateur pendant vingt-quatre heures d’affilée, passant aussi sur le rebord extérieur de chaque fenêtre, et qu’elle calcule le nombre de carrés de papier de toilette et la quantité de sel que vous utilisez!). Or cette amie avait adopté un chat (que je lui avais trouvé) et un anglo presque en même temps (ça arrive dans les meilleures familles, parles-en à certains de mes cousins), et son anglo partait de l’autre bout de la Canadia pour la rejoindre. Je vivais seule, et je les ai invités à partager mon quotidien pastel (étrangement, il n’y a que les logements où j’ai vécu seule où je n’ai pas peint les murs, et allez savoir pourquoi, j’ai donc vécu entourées de pastels à vomir). Eh bien je n’ai jamais vécu en reine comme ça! De petit couple hyper amoureux que vous dépannez ils deviennent rois du logis! Chaque soir le souper était préparé pas monsieur, et la table desservie par tous les deux. Ensuite? L’anglo avait le dernier mot: on boit du thé. Eh bien depuis ce temps, je bois du thé (pas assez souvent pour ma collection cependant). Chai, thé vert, tisanes inuites, amenez-en! Et au cas où vous ne le savez pas, deux sachets d’Earl Grey dans une grande tasse de lait chaud, c’est du bonbon! (Oui moi aussi j’aime mieux le thé en feuilles, mais c’est pas toujours évident. Et je cherche, merci de me le rappeler, une boule à thé qui ne soit pas métallique…)
Tout ça pour dire qu’en ouvrant les boîtes du déménagement j’ai été un peu découragée. Où le placer, ce thé? C’est probablement provisoire (vaudrait mieux éviter la lumière…), mais pour le moment le bloc de boucher (fait par l’Homme) a hérité de ma collection.
Il est super joli, ce coin à thé, il inspire une bonne tasse de Chai! 🙂 Si jamais je vois passer la boule à thé de tes désirs, je te ferai signe! 😉
J’avais finalisé ce billet la semaine passée, et j’ai dû le publier ce matin parce que… les choses ont déjà changé! Faut juste attendre maintenant… que je toruve du temps! 🙂
Je suis toute contente du froid qui revient. Je me dit « oh… si je faisais plutôt la promenade de Tango du soir, je reviendrais et je me ferais une bonne tasse de thé… »
J’en aurai trop long à dire sur les colocs dignes de certains personnages de l’émission TV « La petite vie ».
Je focus sur le magnifique bloc de boucher, et son éféminisation quasi répréhensible.
J’aime bien le thé aussi, mais il y’a quand même des limites à créer de tels contrastes, même pour le plus osé des chef d’œuvres de l’art contemporain.
Je vais te commander une drill à batteries chez le Père Noël.
Vas-y sur les colocs! 🙂
Hahaha, eh ben là, en ce moment, le bloc de boucher accueille… la machine à espresso et, en-dessous, mes boîtes de pots pour les conserves. Tu me pardonnes donc? 🙂
Nooon, pas de drill à pile! L’Homme en a une et elle nous fait rager (se décharge à rien, pas de power!); on finit toujours par prendre ma vielle (et puissante et fiable et pesante) perceuse électrique, avec soulagement… sauf quand il s’agit de dévisser. Mais bon, je me tiens quand même informée (j’aime les outils, que ce soit en cuisine, à l’ordi ou dans l’atelier!), et paraît que les perceuses sans fil professionnelles valent la peine. (Mai$…) Non, côté père Noêl, je pense plus à une scie à ruban (sans blague!)…
Tournons la page sur les colocs.
Juste un aperçu, d’accord ? Une personne trop jeune de race blonde, dont j’ai hérité car c’était la fille d’un ami. Ce spécimen d’une profonde blonditude, m’a collé 20 posters de Marilyn Monroe dans mon salon le premier jour. Elle ne comprenait pas que je lui demandais de garder ça pour sa chambre, car tout l’espace était déjà pris.
Jour 2, elle m’accuse de coller des poils sur le savon. Elle comprend rien du fait que je n’ai pas vraiment le loisir de ce genre d’artisanat, et que le savon, ben, c’est le mien.
Jour 3, j’entre chez moi et ca pue le vomi et la cigarette (et certains additifs). Y’a un ado qui dors dans mon lit, pis 2 autres inconscients sur le divan. Mon petit bar est vide.
Jour 3.01 Je téléphone à mon ami et je lui dis que j’ai prêté 500 $ à sa fille pour qu’elle aille vivre dans un motel avant de lui botter le cul hors de chez moi.
Oui je suis intolérant.
Merci je me sens mieux.
Oui une bonne drill à batteries, c’est plus cher qu’un autoclave, et c’est moins rentable, à moins d’être poseur de gyprock.
Une scie à ruban ?
Je te confesse me sentir très moumoune tout à coup.
Intolérant? Où ça? 😉
J’ai surtout eu des colocs qui étaient des amis (dans un cas, génial, super, parfait; dans l’autre l’erreur monumentale!). Le seul qui ne l’était pas n’était pas si pire (il était juste jeune en titi). Mais je ne suis pas encore revenue de son décongelage de poulet cru sur le comptoir pendant 24h… et de son offre ensuite de partager son repas! Euh non, c’est correct… faut que quelqu’un reste conscient pour appeler l’ambulance…
Moins rentable? Tu parles avec ton bedon 🙂
Mais tiens, tu me parles d’un serre: ne crois-tu pas que la construction serait infiniment facilitée avec une bonne perceuse sans fil? Et vlan 🙂
Ping :Malade | Les campagnonades