Depuis le redoux je cherche à les photographier, car ils sont difficiles à manquer: les collemboles communs sont revenus! Ou plutôt, j’ai envie de prendre une voix de fillette pour dire en chantonnant: Les revoilàààààà! Mouches ou puces des neiges, peu nous importe: ce sont des bestioles fort étranges si vous voulez mon avis. Vous vous en souvenez? Elles mangent « spores et algues sur la neige » et « les champignons qui décomposent la végétation ». Suivez le lien pour vous rendre à mon premier billet à leur sujet, qui contient plus d’information.
Ci-dessus, c’était la semaine dernière, probablement le lendemain de leur apparition annuelle.
Les autres photos ont été prises hier après-midi au coucher du soleil.
On les voit en grandes quantités quand la neige forme de petites cheminées, par exemple à côté de notre sentier de raquette bien damé, quand un chien a mis une patte dans la neige trop molle et qu’elle s’y est enfoncée. Mine de rien, les collemboles s’y protègent du vent et doivent y avoir plus chaud. D’ailleurs ils sont bien plus nombreux sur notre sentier qu’à côté, là où la surface n’est que neige sans protection verticale.
Sur la prochaine, on les voit assez bien. Cliquez sur les photos pour les voir en plus grand format, comme toujours.
Et sur la prochaine, on a une certaine impression… comment dire… une certitude de vie? Ça grouille, là-dedans!
Dans un vieux livre de Passe-Partout qu’on a, Cannelle et Pruneau parlent du fait que Perline leur a dit de ne pas manger de neige parce qu’y a des microbes dedans qui peuvent nous rendre malades. Chaque fois, ça me fait tiquer. Je dis plutôt à ma fille d’y aller selon la couleur de la neige (trrrès important avec des chiens…), l’endroit et son instinct. Mais si c’est de ça que Perline parlait, ben… elle perd des points côté clarté et exactitude, mais on ne peut pas lui donner tort sur le fond!
Ok. Je t’ai dis que j’ai problème avec les parasites? Ben les bebittes trop petites, c’est non. J’aime pas. Bon.
Hihihihi mais sont pas si petites! Pas plus que des drosophiles, pour la plupart. C’est juste que… tsé je niaisais mon chum quand il voyait des dindons sauvages (et des aurores boréales, tant qu’à ça!) même si je les voyais en disant « Ben voyons t’hallucines »: imagine quand il est revenu en me parlant de puces des neiges. Ben oui mon amour, ben oui. Heille non mais tsé pousse mais pousse égal, ‘tu une valise dans le dos moé, etc. Sur la photo de l’empreinte de chien elles sont surtout mortes, je pense. Mon Homme dit qu’on sait pas si elles sont en genre d’hibernation et c’est vrai mais… zont l’air mortes ok? Parce que sinon à l’oeil, ça bouge.
parlant de dindons, j’en ai encore vu un en revenant, et Alex aussi, cette fois. Quoi que, au milieu de mon buzz, j’ai peut-être imaginé ça…
J’te dis, ça existe même pas! C’est comme les zaurores, les zétoilfilantes et les zesquimaux! 😀
Bon mettons que j’en ai vu, une fois, des dindons. Pas loin d’ici, effectivement!
J’ai jamais vu ces bestioles là!Est-ce commun?
Y semble, mais je n’en avais jamais vu non plus avant d’habiter ici. Mon Homme les connaissait, par contre. J’te dirais d’essayer de regarder dans tes sentiers, dans les traces de pas dans la neige, les jours où on va au-dessus de zéro. La photo où ça grouille, y devait faire 6 ou 7. On dirait que la neige est sale, mais quand on s’arrête pour regarder… ben, on les voit comme sur les photos. Dis-moi pas qu’on vit dans la capitale des collemboles communs! 😉