Ça commence à faire longtemps, mais je vous ai dit en 2009 que mes coquilles d’oeufs n’allaient pas dans le compost mais servaient à protéger mes hostas des limaces. L’an passé c’est autour des rhubarbes que j’ai mis nos coquilles. Cette année, je lis à temps perdu (donc j’en ai pour l’année complète…) le livre The Bird Watching Answer Book: Everything You Need to Know to Enjoy Birds in Your Backyard and Beyond de Laura Erickson, et j’y ai appris quelque chose d’important. C’est que ces coquilles, pour ne pas causer de danger potentiel aux oiseaux sauvages (qui les gobent ou du moins partent avec des morceaux, je l’avais remarqué avec les corneilles), devraient être stérilisées! Très facile: suffit de les mettre au four 20 minutes à 200 degrés Fahrenheit, et le tour est joué… mais il faut y penser! (Au fait, les coquilles d’oeufs durs n’ont pas besoin d’être stérilisées.)
Comme les coquilles sont une source de calcium quand elles se décomposent (les oiseaux femelles qui se préparent pour la ponte en ont donc besoin), cette fois-ci (et en l’absence de cette invasion par les limaces pour laquelle j’étais bien armée), je les ai répandues sur les lits du potager. Oui, même si c’était avril et qu’il restait plein de neige chez nous. Pourquoi? Parce que… mon sac refermable supergéant était plein de coquilles stérilisées et écrasées. Pas plus sorcier que ça: je n’avais plus de place! Est-ce que je vais regretter de l’avoir fait avant de planter? C’est ce que je me demande. Je ne sais pas encore si au moment de désherber le potager je vais sacrer à force de m’entailler les mains sur les bouts de coquilles. Je me dis que ça m’apprendra à porter mes gants de jardinage (au lieu, comme je fais généralement, de jouer à la roulette russe avec les plantes toujours non identifiées qui me causent des dermatites). Je me dis surtout qu’il valait mieux le faire au moment où les oiseaux arrivent tout autour par centaines et se préparent à faire leur nid, car ils iront dans mes lits non encore plantés pour y cueillir les morceaux de coquille… et y laisseront sans doute de l’engrais! Et voilà mon travail facilité! (Et ces gants encore plus requis, merci!)
Ici aussi, les coquilles d’œuf protègent certains plants (les fraises, les légumes-feuilles et là je vais en mettre autour de ma rhubarbe!) contre les limaces envahisseuses. Je ne savais pas, par contre, qu’il fallait les stériliser. Merci de l’info! Les miennes sont cependant déjà écrasées (je le fais au fur et à mesure, question de manque d’espace…). Ça ne devrait rien changer, non?
Je ne vois pas pourquoi ça changerait quoi que ce soit, effectivement! 🙂 Moi aussi j’en ai qui sont… « pré-écrasées »: je garde un sac Ziploc géant pour les coquilles, mais la meilleure façon « d’agrandir » le sac… c’est de l’écrapoutir! 🙂
Ah oui, une mise à jour déjà: cette année je les porte, mes gants, et les coquilles n’y sont pour rien. C’est qu’aussitôt après avoir écrit que je devais porter mes gants, j’ai enlevé les piquets en bois qu’on pose pour le déneigement (on a une grande entrée et des plantes à protéger, vaut mieux que ce soit clairement indiqué)… et je n’ai pas mis mes gants (ben quoi c’était pas du jardinage…). J’ai regretté. Quand j’ai senti les mille mini-échardes. Et une heure plus tard je m’infligeais une dermatite avec des herbes indésirables. Alors LÀLÀ je les porte mes foutus gants!