Il faut d’abord que vous sachiez que nous avons quitté un petit logement montrélais si petit que la salle de bain était dépourvue de lavabo. Quand nous avons visité la maison, ma joie était intense: un évier double et un petit évier à la cuisine (brisé depuis, et c’est une autre histoire!), un évier dans la salle familiale, des robinets au garage (intérieur), et deux salles de bain ayant chacune leur lavabo! Le bonheur, quoi! Mieux encore, pour la laveuse et la sécheuse, nous avions plusieurs choix! À l’étage, un placard a été aménagé dans ce qui est devenu notre chambre d’amis pour les accueillir (trop près de notre chambre, non merci, et ce placard, je veux un jour le démolir!). Dans la salle familiale, on pouvait les placer sous la fenêtre (c’est là qu’on passe nos soirées, je ne veux pas regarder nos électroménagers, merci!). Dans le passage au sous-sol, un autre espace aménagé pour la laveuse et la sécheuse: super, ce sera là! L’Homme s’est activé, a posé de belles prises. Sauf que… surprise, les prises n’ont pas de courant. Bon, un autre ajout sur la liste pour l’électricien futur. En attendant, une rallonge fera l’affaire pour la laveuse. Et la sécheuse? Eh bien la sécheuse n’a pas, pour le moment, de façon de rejeter son air humide à l’extérieur. Il faudra percer le mur et le plafond et installer un conduit. Ça tombe bien, c’est devant la salle de bains qui a besoin d’un ventilateur plus puissant, et la ventilation, l’Homme connaît ça! Est-ce une priorité? Oh que non! Car ce qui me rendait déjà heureuse en ville, ce qui me fait sauter de joie (demandez à mon ami l’écrivain), c’est pouvoir faire sécher mes vêtements sur une corde à linge, tout simplement!
Priorité corde à linge, donc. À ce sujet, l’Homme m’est indispensable, car il n’hésite pas à grimper dans une échelle, lui! Un poteau près de la grange portait déjà sa poulie, un crochet près de la porte de la terrasse n’attendait que la corde. J’ai donc la grande joie d’étendre mon linge! J’en suis toujours à m’adapter, car dès que la journée s’annonce belle je dois faire une brassée, ou alors on se retrouve avec des montagnes de vêtements sales (c’est fou ce qu’on se change quand le mercure baisse et remonte, quand le travail physique nous force à le faire ou qu’on passe de la peinture aux travaux extérieurs!). Et il y a aussi un petit détail… Dans notre empressement et notre enthousiasme, honnêtement, on n’a pas trop réfléchi à la chose… et notre corde à linge fait double emploi. Elle forme aussi un piège, qui menace de décapiter les innattentifs qui croient pouvoir traverser la terrasse pour entrer sans faire une séance de limbo! Malheur à eux! C’est donc dire que ma corde à linge… est une histoire à suivre!
Je comprends ta joie. Je n’envisage pas l’ordinaire sans une corde à linge. Mais plusieurs personnes nourrissent un mépris pour la corde à linge. Va savoir pourquoi. Un contracteur m,a même affirmé que dans son projet, il n’était pas contre, mais que si les voisins se plaignaient et invoquaient la clause de l’esthétisme et des nuisances, il ne pourrait rien faire. Petit coup de fil au village où on m’a affirmé que rien dans les règlements municipaux n’interdisait la corde à linge. Quand même. Nous l’avons installée en nous disant Viens-y mon homme, on verra ce qu’on verra. Maintenant, les écolos sont de notre bord. Et toi, ta corde qui traverse la verdure. Pour le danger de décapitation, un petit morceau de tissu rouge, comme ceux qu’on suspend aux morceaux de bois qui dépassent du coffre de l’auto. C’est peu comparé au plaisir de sentir le linge qui a séché dehors au soleil!
Ha, qu’on vienne mépriser ma corde pour voir ce que je vais répondre! 🙂
J’ai pensé au tissu rouge, et je suspends quelques avertissements quand des visiteurs s’annoncent, mais la corde traverse vraiment toute la terrasse, alors j’aurais plutôt besoin… tiens tiens, d’un serpentin pour enfants… et j’ai ça! Merci pour l’étincelle que tu as fait jaillir!
Dis donc, Tarzile, j’ajoute ton site aux camarades campagnards, aux amis urbains ou aux copains banlieusards? 🙂
En regardant la photo de ton potager je me suis demandé si tu savais que les poireaux doivent être placés dans un sillon et couvert graduellement de terre quand ils poussent pour avoir une partie blanche (et pas juste une queue verte). Pendant que j’y suis avec mes conseils: quand les fleurs de lupins commencent à être moches, si tu les coupes, tu auras une deuxième floraison.
Bienvenue chez nous, Line! Pour les poireaux, ma mère me l’a dit (ouf), merci! Pour le moment ce ne sont que de petites herbes, alors je n’ai rien à faire, mais je remblaierai dès qu’ils en auront besoin! Pour les lupins, génial! Je ne savais pas du tout, et en ce moment la floraison bat son plein (ce matin, j’en ai découvert des bicolores, bleus et blancs!). Merci: je te devrai ma deuxième floraison!
Dans mon coin de campagne, mon fil à linge est un excellent copain.
J’aime beaucoup voir le linge flotter au vent et j’aime qu’il sente « le frais et le dehors ».
Je ne m’en lasse pas!
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