Avant de me tanner et de déshydrater en vrac les résidus issus de mon moulin Roma (au moment des conserves annuelles de tomates) pour obtenir une poudre qui deviendra ma pâte de tomates, voilà donc les fameux craquelins craquants que je concocte pour presque rien. Presque rien, puisque les craquelins sont à base de pelures et de graines de tomates, dont les recettes disent simplement qu’il faut les jeter (et moi de capoter, parce qu’au minimum il faut les composter). Je les passe au robot en ajoutant ce qui me passe par la tête. Ça peut être des germinations, comme je fais souvent pour les craquelins au déshydrateur. Des graines de lin, de chanvre, de sésame. Des épices ou des herbes, de la sauce soya ou Worcestershire, des légumes qui traînent (oignon, poivron, céleri, etc.). Bref tout ce qui peut être bon avec de la tomate!
Ensuite on étend la pâte (photo ci-dessus) sur un papier parchemin ou un papier prévu à cet effet pour le déshydrateur, aussi mince que possible et désiré. Et idéalement, pour obtenir des formes régulières, on trace tout de suite les lignes de coupe. J’utilise mon couteau en plastique conçu pour couper la laitue, il fait des merveilles. Quand la plaque est assez déshydratée, on la retourne pour continuer. Quand tout est bien sec (photo ci-dessous), les craquelins se cassent facilement le long des lignes préfaites. Facile! Et savoureux!
Sinon, ça donne des craquelins pas plus mauvais, mais aux lignes plus artisanales, comme ceux-ci: