Crosne du Japon

Je tue le suspense immédiatement: je ne sais pas encore ce que ça goûte (parce que je suis nounoune, si vous tenez à le savoir, mais pour faire plus élégant nous dirons que c’est… pour leur laisser atteindre un volume plus important avant ma première récolte! C’est mieux, non?). Évidemment, je parle des crosnes du Japon que voici (c’est volontairement que la photo montre que leur source a été la Société des plantes, un semencier que vous encourage à encourager et qui offre des exclusivités fascinantes).

Alors, qu’est-ce que ce crosne du Japon (Stachys affinis, Crosne)? Un petit tubercule vivace. Sa partie aérienne fait de 30 à 40 cm et il aime un sol bien drainé, au soleil, ni trop sec ni trop pauvre. Bref? J’ai planté les miens, ceux de la photo, à l’automne… 2017, dans un lit du potager numéro un. Et depuis, j’ai laissé les plants prendre de la place (en 2018, il n’y avait pas grand-chose d’autre dans ce lit-là!): j’entends bien récolter, nettoyer, goûter et replanter quelques spécimens en 2019.

C’est l’un des rares légumes de la famille des lamiacées, qui rassemble par ailleurs de nombreuses plantes condimentaires, médicinales et mellifères (par exemple la menthe, la sarriette ou la mélisse).

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Je crois, sans certitude, que c’est à cause du Potager urbain que je me suis procuré des crosnes, qu’on énumère là comme un de nos légumes anciens oubliés. Ancien, oublié: deux bonnes raisons de le cultiver. Une troisième: vivace sous nos latitudes et une quatrième: de culture infiniment facile (plantez, laissez, admirez!). À ce que je sache, trouve et constate: ni maladie ni insecte destructeur, alors une cinquième raison, le succès presque assuré (allez, celle qui le dit a tué des topinambours DEUX fois!). Maintenant… il faudra confirmer que c’est bon! 🙂