Curry de lentilles

Alors là, je crois que je vais vous surprendre! Quand vous pensez curry de lentilles, ne voyez-vous pas les couleurs vives de soyeux saris indiens? Ne pensez-vous pas chaleur et exotisme? Eh bien ma recette de curry de lentilles… est tirée de l’Encyclopédie de la cuisine de Jehane Benoit, ce classique des cuisines québécoises! (En passant, des mercis infini sont dûs ici à ma première belle-mère, qui m’a offert cette bible: si son fils n’est plus mon chéri (mais demeure un ami), son cadeau a beaucoup servi!) Madame Benoit, il va sans dire, ne parle pas de curry. Elle parle de… lentilles froides à l’indienne. Poursuivons…

Je vous donne la recette du bouquin, mais moi je vous avertis, je la double toujours. Faire tremper 375 ml de lentilles pendant douze heures dans 750 ml d’eau froide, dans une casserole. Ensuite (le lendemain), les cuire dans cette eau, mais attention, on veut qu’elles soient tendres mais se tiennent encore. Égoutter. Dorer 4 oignons émincés (euh… moi je prends des oignons rouges énormes, alors quatre énormes pour la recette double, et j’en fais des demi-tranches… mais si le Coco est dans les parages, je rapetisse mes morceaux d’oignons) dans 60 ml de beurre (euh… plus que ça!). Ajouter 30 ml de cari (j’en mets bien davantage) et laisser mijoter à feu très doux pendant 20 minutes. Ensuite, ajouter 500 ml de consommé (je prends du bouillon de légumes), 10 ml de sel, 2 ml de poivre et les lentilles. Laisser mijoter deux heures à feu doux, en brassant de temps à autre.

Au moment de servir, on peut ajouter du jus de citron ou de lime, ou encore de la crème sure (ou les deux) dans chaque bol. Encore mieux: le curry se mange chaud… ou froid! C’est un de mes classiques qui requiert le plus de préparation et de boulot et une longue cuisson. Pourtant, je prépare un chaudron entier assez souvent. C’est simple: j’ai découvert là un des rares plats sur lesquels je pourrais survivre plusieurs mois sans me lasser (l’autre qui me vient en tête: les sandwichs aux tomates… et j’ai déjà prouvé que c’est vrai!).