Dans mes paniers de Noël (de Noël, mais donnés un peu n’importe quand autour des fêtes), il y avait entre autres… neuf saveurs de bonbons durs! Ah, j’en ai étonnés des gens! Voilà longtemps déjà que je voulais apprendre comment faire des bonbons. Eh bien surprise: c’est facile! Même avec un bébé: j’ai réussi à faire une saveur par sieste du bébé pendant un petit bout de temps! Pour commencer, j’ai lu et relu un billet d’instructions en anglais, que voilà. J’ai trouvé des moules à bonbons en forme de pierres précieuses, le vaporisateur machin truc (bien ordinaire mais je n’en avais pas) pour que rien ne colle et des saveurs (les extraits, comme ceux d’orange, de citron et de vanille fonctionnent, mais les huiles sont plus efficaces). Le reste, vous l’avez dans votre cuisine, tout comme je l’avais! Eh oui: papier d’aluminium, sucre blanc, sirop de maïs clair, eau, colorant, chaudron à fond épais, thermomètre à bonbons, tasses à mesurer (dont une d’un litre en Pyrex). Vous avez suivi le lien? Parce que vraiment, rendons à Chica ce que je lui dois: son billet est la base même de mon projet! D’ailleurs comptez sur elle pour les photos pendant la réalisation, car je naviguais seule et j’ai préféré me concentrer pour ne pas me retrouver avec 500 ml de bonbon dur refroidi (donc durci dur dur!) à même le comptoir et le plancher!
Avant de commencer, attention! On sort le papier d’aluminium, on en place partout sous les moules (qu’on vaporise — j’ai fait comme Chica: dans l’évier!) et encore un carré juste à côté du rond avec chaudron, sur lequel (le carré) on place la grande tasse à mesurer en Pyrex. Rassemblez ensuite les ingrédients (version impériale, mais facile à suivre!):
- 2 tasses de sucre blanc
- 3/4 tasse d’eau
- 2/3 tasse de sirop de maïs (clair, mais j’en ai utilisé du brun pour un colori caramel doré)
- colorant et saveur, au choix
Tout cela, sauf la saveur, va dans le chaudron. On brasse pour obtenir une couleur uniforme, puis on installe le thermomètre à bonbon pour ne pas qu’il touche le fond, et on allume le feu au maximum. Pas besoin d’y retoucher avant de l’éteindre: on va faire bouillir (même pas besoin de brasser!) jusqu’à 275 degrés Fahrenheit (pour savoir pourquoi, allez voir vers la fin du billet de Chica: plus chaud, et votre couleur changera; deux degrés de moins — ça c’est moi qui vous le dit — et vous aurez un bonbon presque dur, parfait pour coller vos dents ensemble à jamais!). Dès que cette température est atteinte, éteignez le feu, enlevez le thermomètre pour le déposer sur le papier d’aluminium et versez le sirop dans la tasse en Pyrex. On y ajoute la saveur à ce moment, aussi moi je la plaçais dans la tasse avant de commencer (donc pas besoin de brasser).
Commence maintenant la partie plus difficile, mais vous n’avez qu’environ trois minutes avant que le sirop refroidisse et devienne motton de bonbon, alors on verse doucement dans les moules. Pour tout vous dire, après 10 recettes (dont une ratée à cause de degrés manquants), c’est à la huitième que j’ai commencé à me trouver bonne. J’ai choisi des moules que l’on plie un peu pour faire sortir les bonbons, et si on les remplit trop, on se retrouve avec des bonbons informes ou, ce qui est quand même mieux (!), aux rebords tranchants. Bref, c’est une question de pratique (et je ne suis pas la meilleure verseuse… de la maison!).
Il suffit ensuite d’attendre quelques minutes avant de démouler, ce qui se fait très facilement une fois les bonbons refroidis. Le résultat est vachement satisfaisant! Seul truc que je n’aimais pas: à la fin, il me restait du sirop, que je gaspillais car il était de toute façon plus assez liquide pour être versé dans les moules. Eh bien j’ai placé plus de papier d’aluminium sur le comptoir, et j’ai fait des lignes entrelacées de restants de bonbons. Refroidies et cassées, elles ont été entassées dans deux grands pots Mason… et donnée à deux ados comme retailles de bonbons!
Voici mon gros gros bol où j’ai mélangé tous les bonbons quand j’ai enfin eu fini:
Et voici les vingt petits (pas si petits) sacs que j’ai assemblés (sans compter ce que nous on a gardé) et le petit menu de bonbons qui les accompagnait, la couleur du texte correspondant à la couleur du bonbon.
J’adore ces jolis bonbons, surtout les retailles!
Les retailles m’ont donné des idées pour de futures décorations de gâteaux… à suivre! 🙂
Ah! C’est beau!!!
Ça fait longtemps aussi que j’ai le goût d’essayer ça…
Là, je crois carrément que je ne pourrai plus vivre sans m’y mettre!