J’ai tout du genre de fille qui débouche sa bière elle-même. Oui. Sauf que si j’endure me brûler et me couper souvent (apparemment j’en ai contre les nerfs de mes extrémités… et je gagne la partie, peu à peu), je ne supporte pas de me déchirer la paume. Lâche la bière? Qui a dit ça, qui? Dehors!
J’avais une autre solution en tête (cette saga, car ç’en est devenu une, a eu lieu il y a plusieurs années), toute simple: un décapsuleur. Pas un truc à tenir dans la main (j’en ai déjà, et des jolis!), mais un truc à fixer au mur (enfin, à une surface verticale). J’en avais un, de Coca-Cola, dans un ancien appartement (avoir su, peu importe le coloc resté, je serais partie avec!) Et avec un récipient dessous qui attrape les bouchons (tant qu’à ne pas toucher au bouchon, n’y touchons pas!). J’ai visité plusieurs magasins. De Déco-découverte en Stokes, je me suis fait répondre les trucs les plus étranges (on trouvait ça sur les établis de nos grand-pères… oui, d’accord, mais dans ce cas-là cessez de me parler et trouvez-moi un grand-père!), j’ai dû répéter maintes fois (dé-cap-su-leur!). Le tout en vain. Pendant des mois. Au point que je me suis mise à parler de ma quête à tous ceux qui voulaient bien m’écouter.
J’ai fini par dénicher celui-là chez Urban Outfitters. C’était le seul modèle, et même si dans un monde idéal mon décapsuleur n’aurait pas eu de logo, et encore moins celui d’une bière produite ici par Molson (dont je ne bois les produits qu’en tout dernier recours, comme ceux des autres géants brasseurs), je l’ai acheté comme on accède à une grande victoire (même quand la victoire coûte un peu trop cher…). Trois jours plus tard, le compagnon de ma mère m’en trouvait un, sans logo, dans un marché aux puces, pour trois fois rien… Il est installé en bas, maintenant que j’ai l’espace pour me créer un besoin de double décapsuleur. Pire: en montrant triomphalement à l’Homme ma trouvaille inespérée, je remarque sur l’étiquette une URL… BottleOpener.com… Il était déjà trop tard pour moi, mes besoins étaient et sont comblés (pour le récipient à bouchons, un seau rectagulaire ayant déjà contenu de la litière fait une travail impeccable, bien que le même site offre ses propres récipients; mon seau a l’avantage de n’être rempli qu’au bout de plusieurs années… et de faire jaser!), mais si je peux éviter à quelqu’un d’autre une recherche aussi frustrante…!
>dont je ne bois les produits qu’en tout dernier recours
Je te trouve bien bonne de céder pour une bière à l’eau (lire : une bière Molson) même si c’est «qu’en tout dernier recours». Bon, facile à dire de la part d’un gars qui ne boit pas de bière diras-tu… Alors prenons l’exemple du café : pour le café, je préfère encore me passer de caféine dans les veines que de boire un café de macdo ou de chez Dunkin’ par exemple. Question de principe ? Question de goût avant toute chose.
Brrr…. de la bière Molson… J’ai comme un frisson 😉
Je te comprends: je ne considère pas que ce que produit Tim Hortons mérite le nom de café et je préfère m’en passer. J’ai essayé une fois chez McDo (plus jamais!) et une fois chez Dunkin’ Donuts — un café glacé dégueulasse, un sirop sucré à vague arôme de café. Non merci!
Par contre… quand je vais à un festival de musique et que les contenants en verre sont interdits, il me reste peu de choix pour la bière. Oui, je peux trouver, par exemple, de la Guinness ($!) en cannettes, mais si on pense plusieurs jours + soleil + amis + musique + peu de sommeil, eh bien la Heineken (d’ici, donc de Molson, mais qu’on peut acheter en petit fût, ce qui finit par être pratique) se boit (très très littéralement) comme de l’eau (elle en a aussi le goût et pratiquement les effets, mais bon…).
N’oublions pas non plus les situations dans lesquelles quelqu’un de bien gentil m’offre une bière et que j’accepte sans savoir. Je ne vais tout de même pas répondre « ah mais si t’as juste ça, ouache, non, laisse faire »! Un peu de savoir-vivre, Bob! 😉
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