J’ai parfois des réactiosn qui s’apprentent à l’urticaire. Pour vous le décrire… j’ai besoin d’un mot autre que pustule, cloque, ampoule ou bubon (je crois toujours avoir la lèpre bubonique, mais ne vous en faites pas, l’hypocondrie n’est pas contagieuse que je sache). Voici donc un mot qui fait nouvellement son apparition dans mon vocabulaire (rigolo, en plus!).
Lésion cutanée élémentaire, se présentant comme une élevure résistante et solide, ne contenant pas de liquide, spontanément résolutive et disparaissant sans cicatrice.
Je papulise donc allègrement presque quotidiennement (et dans mon cas, ça démange et gratter ne fait que rendre les papules gigantesques, rouges et plus démeangeantes!). Un médecin m’a déjà parlé d’urticaire de stress, mais depuis je suis attentive aux circonstances des poussées (généralement sur mes bras, parfois sur mon ventre et, rarement mais ça me jette dans une rage immonde, sur le visage) et je ne crois pas que le stress y joue un grand rôle. Depuis le déménagement, je devine que certaines plantes sont suspectes (comme dans innoncentes jusqu’à preuve du contraire mais pas vraiment) et je tente de les identifier. Je n’ai aucune réaction allergique comme telle, rien aux sinus ou aux yeux, simplement la peau qui gonfle, rougit et démange (je ne souffre d’ailleurs d’aucune allergie, et ce n’est qu’en arrivant en ville que j’ai connu le terme tant le concept était étranger à mon enfance remplie de bouchées de terre et d’égratignures profondes, d’animaux de toutes sortes et de pollens les plus fous).
Je revenais de récolter de la laitue pour la salade du souper quand j’ai pris la photo de mon bras. Ces papules, les plus virulentes que j’aie eues, sont demeurées pendant plusieurs heures. Pire: le lendemain, j’avais encore des marques rouges, ce qui ne m’était jamais arrivé. La plante coupable (dans ce cas-ci, qui n’explique pas le spapules au retour des cueillettes de fraises)? J’ai fini par l’identifier: mes bien-aimées courgettes! Eh oui, sans m’en rendre compte je me frotte à leurs feuilles et à leurs tiges velues quand je récolte la laitue frisée (ce que je fais maintenant en portant des manches longues…). En ligne, je ne trouve rien à ce sujet, mais je suis catégorique: en bonne scientifiquecampagnarde étourdie, je me suis ré-infligé la chose, mais cette fois lors d’un voyage direct maison-laitue-maison. Et comme la laitue ne m’attaque pas… j’ai nommé l’Homme récolteur officiel de courges et courgettes.
Côté papules, je poursuis ma quête d’une solution qui soulage vraiment. J’ai essayé au fil des ans toutes les crèmes et lotions anti-démangeaisons de la maison, la glace, l’eau froide, rien, l’hamamélis, le Bactine, allouette. Dernier essai en lice, me couvrir le bras (la région affectée, devrais-je dire) d’un mélange de bicarbonate de soude et d’eau. Prometteur! Les papules ont disparu même si la démangeaison a persisté un peu (mais je suis experte dans l’art du non-grattage, l’expérience aidant…). Toute autre suggestion sera testée et appréciée!
J’ai un ami allergique à la feuille de l’haricot vert.
Sa femme est heureuse, il ne peut pas les ramasser mais il peut les équetter !!!
Haha! Eh bien j’ai cueilli quand même… mais en manches longues. Ce qui me dérange le plus, c’est de ne plus pouvoir (vouloir…) soulever toutes les grandes feuilles pour découvrir ce qui s’y développe! Quant aux haricots, ils ne sont pas encore prêts, mais… merci, maintenant j’ai peur de leurs feuilles aussi!
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