Ce petit bonhomme-là, Charlie Brown, je l’aime depuis toujours (à preuve cette photo de moi à quatre ans, déguisée en je ne sais quoi mais portant fièrement ma toute première boîte à lunch, à l’images de Peanuts et bleue [deux obsessions que je traîne donc depouis trente ans au moins!]). Cette jarre à biscuits en forme de Charlie Brown, eh bien, je l’ai depuis loooongtemps. Vous en connaissez beaucoup, des adolescentes qui reviennent à la maison pour expliquer à leur mère à quel point il est essentiel pour elle de posséder une jarre à biscuits? Ouais, j’ai parfois de drôles de lubies. J’étais dans une phase de collectionage intense, faut dire. Mais ma mère a un côté original qui ne la fait pas reculer devant mes folies, et je l’ai eue, ma boîte à biscuits. Et oui, nous la gardons emplie! (Quoique les visites du Coco nous rendent la tâche difficile!)
La jarre est là, bien visible sur l’ilôt de la cuisine. Vous voulez un biscuit? Allez-y. Mais allez-y soigneusement. On tient la casquette à deux mains, mesdames et messieurs. Sinon? Sinon on court le risque de vivre l’effroi qu’a vécu Coco il y a quelques années, en échappant la casquette-couvercle qui s’est défaite en trois morceaux. L’effroi de la réaction de la belle-mère. Celle qui répétait chaque jour au Coco de faire bien attention. Compte tenu de mon attachement, j’ai peu réagi. En fait, compte tenu de mon attachement, j’ai eu une réaction exemplaire. Je vous le jure et je peux le prouver, car Coco vit toujours. Si, si, sans respirateur ni rien. La conséquence a été beaucoup plus grave: plus de jarre fermée, plus de biscuits. Et vlan.
Chuck a attendu dans sa boîte (mais oui j’ai conservé la boîte originale, tout comme celles de… mes trois autres jarres à biscuits [la plus jolie est celle avec Snoopy sur sa niche, et elle cache nos manettes de Wii; les deux autres sont un peu terrifiantes: il faut enlever la tête de Lucy et de Snoopy pour avoir une gâterie!]…) que je trouve la bonne colle et le temps de le guérir de sa mésaventure. Je l’ai fait peu après notre arrivée ici: une maison sans jarre à biscuits, ça ne pouvait pas vraiment s’appeler une maison, quand même! À la tienne, Chuck!
Je ne savais même pas que des jarres à biscuits comme ça existait 😉
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