Un coq + un coq + un coq + un coq + un coq + un coq + un coq, ça ne fait pas sept coqs, oh que non. Ça fait plutôt… trop de coqs! Pour la petite histoire, Rico, le coq en chef et père des autres, est mort cet hiver, pendant que ses deux fistons les plus jeunes devenaient matures. En hiver, ça allait encore bien. Au printemps, pas mal moins. Ils se chamaillaient parfois, de un. Ils commençaient à martyriser Blanco, mon coq blanc, que Rico protégeait avant et qui est très doux, de deux. Et de trois, mes œufs n’étaient plus fertilisés tellement chaque coq n’avait pas le temps de faire sa petite affaire avant qu’un autre le tasse, avec pour résultat que ma Tanguine a couvé quatre semaines plutôt que trois, sans avoir le moindre poussin. C’est fâchant! La crainte pour Blanco (qui n’osait plus entrer au poulailler le soir avant que je l’appelle!) m’a fait agir et mettre une annonce: coqs à donner (le nombre, je ne l’ai pas précisé).
Eh bien… mes cinq coqs à donner ont été réservés par la première personne intéressée, et ils sont tous partis avec une gentille famille! J’ai comme envie de croire en la Providence, soudainement! J’ai gardé Blanco, bien sûr, et Tino, mon autre coq le plus gentil, celui que je nourris dans une tasse fixée à un perchoir. Bon, ça a l’air bizarre comme ça, mais disons que j’ai choisi de garder les deux coqs avec qui j’avais développé la meilleure communication. Le résultat? Ça cocorique nettement moins souvent chez moi, tout est plus calme, et les 22 poules sont nettement plus heureuses (on le voit et on l’entend). Les coqs, eux, semblent assez étonnés de leur chance inouïe!