Je cherchais à identifier cette petite plante fleurie… quand Manon m’a donné la réponse. Je cherchais à identifier cette plante… et je venais de recevoir Les fleurs sauvages du Québec, qui m’a permis de l’identifier avec certitude grâce aux feuilles marbrées que l’on voit sur ma photo (même si je ne m’en souvenais pas quand j’ai d’abord feuilleté le bouquin!). Un mot d’abord au sujet du livre, et un seul: déception. Oui, bon, il renferme beaucoup de fleurs, et il est sympathique par son approche semi-amateur (les auteurs forment un couple dans la vie, si je comprends bien), mais les photos, tenez-vous bien, sont souvent… floues! Vivement qu’on vienne me chercher pour se promener si le but est un résultat photographique décent, qu’on se trouve un complice, qu’on embauche, mais qu’on règle le problème avant de passer à l’impression d’un ouvrage (et c’est la deuxième édition que j’ai…)!
Alors, cet érythrone d’Amérique (Erythronium americanum, adder’s-tongue)? On l’appellait aussi jadis ail doux. Comme le trille, il fait partie de la grande famille des lis. La Flore laurentienne me dit qu’il est très commun au Québec, en particulier dans les érablières où il forme au printemps un tapis continu. Eh ben, croyez-moi ou pas, mais la photo que vous voyez a été prise au pied d’une falaise, en pleine… érablière! Les petites fleurs inclinées proviennent d’un bulbe enfoui profondément. En poussant, elles percent les feuilles et les autres débris qui jonchent le sol plutôt que de les contourner ou de les soulever. Elles doivent se hâter, car pour elles il sera trop tard lorsque les feuillus seront bien garnis de feuilles, et la petite disparaîtra jusqu’à l’an prochain. Vu l’endroit où je l’ai photographiée, ça me semble juste et presque évident, car c’est un drôle de boisé, très ouvert en hiver et au printemps pour les sucres, mais qui semble tout l’été être touffu et confiné, aux murs verts impénétrables.
c’est chnoute ça un des photo floues pour une publication papier.
Moi je pardonne à l’amateur qui fait ça pour son plaisir, mais quand j’achète pour m’y référer, j’aime bien pouvoir m’y fier aux photo!
C’est ça! Ça donne une impression peu professionnelle, comme s’il aurait vraiment fallu reprendre plusieurs photos mais que la décision a été prise que « c’est assez bon comme ça ». Or… je ne suis pas d’accord! (Mais bon, le même éditeur laisse passer fautes, impropriétés et coquilles sans arrêt! Et quand on regarde qui a relu… le nom de l’éditeur lui-même y est…)
Avec mon conjoint, je faisais la même remarque (ben semblable en tout cas) à propos des photo sur nos sites gouvernementaux officiels pour la faune et la flore. Ça aussi ça fait souvent pipic pas à peu prêt.
Mon conjoint m’a alors dit: « ils doivent surement obtenir le mendat pour faire le répertoire des fleurs printanières en automne ! »
Oui, c’est sûrement le problème avec le bouquin: on veut publier au mois de x, mais s’il faut reprendre une photo d’une plante qui fleurira à x moins un… faudra reporter la publication d’une année entière!
(Sauf que… on peut aussi payer pour le droit d’utiliser les photos des autres; et quand on devrait le faire mais qu’on ne le fait pas, on revient au départ: ça donne un résultat peu professionnel!)
Quant au gouvernement… tu mets quoi, toi… dans ton « carosse de grocerie »??? http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/label-etiquet/nutrition/educat/cr_poster_cart_can-cr_affiche_panier_conserve-1-fra.php
J’adore le carosse de grocerie…
C’est comme une grossière indécence!!!
J’ai déposé une plainte. Ça doit faire deux ou trois semaines… *soupir*
As-tu vu que ton carosse de grocerie est dans la section du site:
consumer ressources !!!
tu peux soupirer plus fort si tu veux
*SOUPIR* oui, je sais…
J’adore carosse de grocerie ça me fait penser à mes jeunes années acadiennes haha
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