Étiquettes de tiroirs

Vous voyez ce petit minois qui me fait fondre de tendresse? Cette grande fille-là devient plus autonome chaque jour, c’est à peine si j’arrive à suivre. Soudainement, après un an de nudisme acharné (qui ne m’a jamais dérangée: on peut comprendre, après deux années de couches, vouloir s’émanciper!), la demoiselle veut s’habiller. Et se changer. Souvent et de plus en plus sans aide, merci bien. Et justement, il était grand temps de faire le ménage de ses tiroirs, d’en sortir le trop petit, d’y ajouter le nouveau, d’y trier et replier le tout. Et j’ai découvert qu’on peut se tanner royalement de dire, à distance, à gauche, le deuxième à gauche! Sous celui des pyjamas! Non pas là, ça c’est à droite, de l’autre côté!
Solution rapide? Des étiquettes de tiroirs. Des images trouvées en ligne, imprimées (la photo rend mal le fluo de la feuille) et plastifiées, puis collées à la gommette (comme ça on pourra les déplacer au besoin). Succès phénoménal, autonomie accrue, fierté de grande fille.
Je passe parfois pour une bizarre (attendez, là, je vais qualifier la chose!) parce que j’ai ça chez nous, une tite machine pour plastifier. Pourtant c’est pratique à tellement de moments que je dirais qu’en cas de don ou de méga-solde, il ne faut pas s’en priver. En tout cas chez nous, on prévient bien des dégâts avec ça.
Mais évidemment, pour ces étiquettes-là comme pour le reste, mille autres solutions sont possibles. Parfois suffit de trouver le 15 minutes pour résoudre les difficultés et les frustrations, et quand c’est aussi facile, ouf, il faut en profiter!