C’est peut-être une autre de ces choses que tout le monde semble connaître sauf moi*, mais depuis quelques mois j’utilise des protéines végétales texturées (PVT) faites de farine de soya. Sans gras, avec des protéines complètes et des fibres, elles sont pratiquement sans saveur… du moins quand on les cuit comme et/ou avec de la viande. Dans mes chilis, pâtés chinois, etc., ici personne n’a décelé leur présence sans que j’en parle. Et comme leur prix n’a rien, mais alors là rien à voir à celui de la viande… je réussis à doubler le nombre de repas que je fais avec la viande achetée (à cinq bouches, c’est bienvenu, merci!).
Dans l’emballage ou hors de lui, franchement, ça n’a l’air de rien (mon fils qui a tenu à y goûter en version sèche a évidemment recraché la chose par terre…). Mais quand on les réhydrate, elles gon-on-on-flent. Et une fois mélangées dans un plat quelconque, je vous jure, on ne voit pas que ce n’est pas de la viande. (Et elles n’ont pas cette saveur de blé qui m’a vite écoeurée du seitan — ah oui, je ne vous en ai pas parlé, du seitan maison, mais je crois qu’il m’en reste au congélo… et ça ira aux poules quand je le retrouverai! J’ai rien contre le gluten, au contraire… tant que je ne le transforme pas en simili-viande! C’était vraiment satisfaisant à faire, du seitan, mais pour le reste, bof, on repassera.)
Ci-dessus, les flocons secs, et ci-dessous, les flocons en cours de réhydratation. Bon, en fouillant un peu j’ai trouvé des gens pour dire qu’il s’agit d’un produit très transformé, donc à éviter. Euh, oui, d’accord. La farine de soya est traitée à haute pression et déshydratée, là, je sais pas trop, je n’ai rien d’une chimiste ni d’une ingénieure, mais en tout cas on lui fait subir des traitements pour qu’elle devienne flocon, donc évidemment, c’est transformé. Sauf que comme je n’achète presque rien de transformé (les allées du supermarché me voient à peine les traverser: je fais surtout le tour! Ah sauf que maintenant mon Maxi chéri** offre une belle sélection, dans une allée que je choisis donc de fréquenter, de produits santé/bio, où je trouve justement mes PVT!) et que cet ingrédient-là n’a aucun des désavantages ni des risques de la viande (ni, je répète, son prix!), eh bien… je laisse cette culpabilité-là à d’autres (de toute façon, mon quota est atteint de ce côté!), et je vais continuer d’en manger et d’en servir.
*J’ai beau vieillir, je continue d’avoir l’impression d’avoir manqué, sans le savoir, des jours à l’école de la vie! En fait, maintenant que j’y pense… je crois que je ne me suis jamais inscrite! Même que… je n’ai jamais envoyé ma demande d’admission! VOILÀ le problème! Enfin, j’ai mis le doigt dessus! Ça ne m’avance à rien, mais au moins je SAIS.
**Vous ai-je déjà parlé de ça? Ici, IGA semble viser les touristes riches avec ses prix énormes et sa sélection minimale, et Métro l’envie et l’imite, alors que le Maxi offre les plus beaux produits frais que j’ai vus dans cette chaîne que j’ai pourtant visitée jusqu’à la Côte-Nord — inusité, mais vrai, localement, et ça m’a fidélisée. Bon je caricature un peu, là, mais quand même!
Le seitan, en forme de giga-saucisson, a effectivement été trouvé au fond du congélo et donné aux poules. Même le chien a aimé ça plus que moi… 😉
J’ai découvert récemment, et c’est tellement parfait dans le pâté chinois!
Ahhhhh! super, ça me fait justement penser d’en mettre dans la lasagne que je suis à 10 minutes d’assembler! (Alors 15 minutes, disons!)
C’est un aliment qui gagne à être connu… et utilisé!
Oui, vraiment fascinant: hier le pâté chinois avant peut-être un quart de viande, et le reste en PVT, et personne n’aurait pu s’en douter si je ne l’avais pas dit. Impressionnant!