Depuis une semaine, les visiteurs débarquent chez nous. Coco a invité un ami pour une semaine, sa mère nous a visités, puis la mienne, puis la soeur de l’Homme. Ouf, ça en fait, du monde! Nous qui invitions à qui mieux mieux, nous sommes enfin servis! Et que faisons-nous depuis quelques soirs? Un feu dehors. Et pour une fois, oublions les chaises: c’est sur des tapis de bambou que nous nous installons, les yeux levés vers le ciel pour dénicher la plus belle parmi toutes les étoiles filantes des Perséïdes! Vous avez manqué les plus belles soirées pour leur observation? Qu’à cela ne tienne: elles sont tout de même nombreuses, profitez-en! (Non, bien sûr que ce n’est pas un bouquet de Perséïdes que je vous offre en photo, mais bien une étoile de feux d’artifice, car je vous le dis: ces soirs-ci, je profite, je ne m’embête pas des détails techniques de la photo de nuit!)
J’en profite pour répondre aux questions du Coco et de son ami, hier soir (même si en toute franchise, ils étaient beaucoup plus intéressés par leurs guimauves rôties et leurs cocottes de pin qui font gonfler le feu):
Les étoiles filantes (ou météores) sont causées par de petits grains de poussière, venus de l’espace, qui se consument en entrant à très grande vitesse dans la haute atmosphère terrestre (entre 65 et 135 kilomètres d’altitude). La Terre se déplace à 29 kilomètres par seconde autour du Soleil, et les poussières ont des vitesses de l’ordre de 40 kilomètre à la seconde : la vitesse d’impact d’une étoile filante qui arrive dans l’atmosphère se situe donc généralement entre 30 et 70 km/s, ou encore entre 100 000 et 250 000 km/h, selon que la collision soit frontale ou non ! Les météores qu’on appelle Perséïdes plongent dans l’atmosphère terrestre à 60 km/s. (Source et suite)
Après des mois de fatigue heureuse, ça fait du bien de s’étendre et d’encore pouvoir garder les yeux ouverts. Et quel bonheur de penser qu’avant, nous aurions organisé toute une expédition et voyagé quelques heures pour assiter à un spectacle qui se déroule… au-dessous de notre cour! Quand je vous dis que je n’ai aucun regret…!
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