Dans mon coin, point de marché public. C’est que tous et chacun ont un potager, vous voyez… Enfin, y a ça, et y a aussi le fait que je crois bien que les gens ne sont pas encore (pas plus qu’en ville, souvent) sensibilisés aux achats locaux, le plus locaux possible. Y a aussi que la proximité est toute relative: quel village aurait ce fameux marché? Pas évident. Pour avoir le choix (tout un choix!) côté fruits et légumes (et bières et fromages, et plus encore!), nous avons, près de Joliette, la magnifique Ferme Régis. S’il vous prend une envie de faire des conserves ou de manger frais durant la longue fin de semaine de l’Action de grâces, profitez-en, car la ferme… ferme pour la froide saison dès lors. Si vous n’en avez pas l’occasion le weekend prochain, prenez des notes, et visitez la ferme l’année prochaine (dès avril). Ou allez, à Montréal, au marché Jean-Talon: la ferme y a un kiosque (que ma mère avait remarqué et dont elle voulait me parler; trop tard, maman, l’Homme avait vu la ferme et s’était empressé d’y arrêter!).
Sacs de betteraves, boisseaux de pommes, meules entières de fromages, bières de toutes les microbrasseries québécoises imaginables… il y a même une mini-basse-cour pour les petits! Pour nous, c’est pas à la porte, mais la route est belle, et la destination vaut le détour. Mon conseil? Allez-y tôt. Pas parce que vous aurez une moins grande sélection plus tard, non: parce que vous reviendrez avec des sacs réutilisables pleins de choses à cuisiner, apprêter, mettre en conserve, et qu’il vous faudra trouver le temps de tout faire ça, et qu’en même temps vous n’aurez de pensées que pour les bières inconnues qui vous attendent au frigo! Ah, c’est complexe, la vie campagnarde, très complexe.
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