La 31e édition du Festival de la galette de sarrasin de Louiseville vient de prendre fin. Ce qui est rigolo? Je connais au moins trois Montréalais qui s’y rendent chaque année, alors que moi, née dans le coin un peu avant l’inauguration de la chose, je n’y avais jamais mis les pieds! Je l’ai à peine fait cette année, faute de temps: juste le temps de tomber amoureuse d’un chandail multicolore en laine fait en Équateur et d’une tuque tout aussi colorée et laineuse, faite au Népal. Je ne peux donc pas trop m’avancer sur le contenu du festival, n’en ayant vu que quelques kiosques sous la pluie, la plupart déserts. L’horaire m’était parvenu par le journal local, et je n’y ai rien vu qui me forçait à bouleverser mon horaire (déjà assez bouleversant): des spectacles (humour, musique country, contre laquelle je n’ai rien mais pour laquelle je ne paierai pas), des reines-meunières (même après avoir lu un article à leur sujet je ne saurais dire ce qu’elles font au juste, et je hume des relents de concours de beauté [ce n’en est pas un du tout] qui me font frissonner), un défilé (de chars et de chars, si vous me comprenez)… Bof. Enfin, je dis bof sans jugement, sans dire que ce n’est pas intéressant, mais plutôt que ça ne m’attire pas trop. Je vais à Québec parfois pour le défilé de nuit du Carnaval, mais je n’y assiste jamais: je reste plutôt au chaud à rigoler avec mon cousin-lapinot. Les foules, mêmes à la mesure des petites villes, très peu pour moi. Ce qui m’attire par contre déjà pour l’an prochain, ce sont les kiosques, car on y trouve des produits du terroir (j’ai quand même mangé ma toute première galette de sarrasin [moi j’y vois une crêpe, m’enfin…], et c’était bon) d’ici. Ça, j’aurais voulu en profiter.
Cette année, le festival n’a pas eu de chance pour sa première fin de semaine, mais les choses se sont améliorées ensuite (ouf). L’an prochain, appareil photo en main, j’y serai. J’y rencontrerai sûrement… des amis montréalais!
(Photo par l’Homme)
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