Mon Homme et moi, on a toujours aimé le feu. Pas jusqu’à être pyromanes, mais bon… disons qu’on canalise nos passions dans un beau rond de feu ou un poêle à bois et que ça réussit à être suffisant. Avant de déménager à la campagne, si on lui avait demandé ce qu’il ferait, hypothétiquement, de chaque soirée campagnarde une fois déménagé, mon Homme aurait répondu sans hésité qu’il voyait dans notre avenir un feu de camp quotidien. Et on en a fait, au début. Pas chaque soir, non. Hé oh, on est arrivés en mai, juste avant les mouches noires! Et ensuite sont venus les maringouins. Et puis la vie, avec ses projets, ses ennuis, ses soucis. Et puis s’il a préparé un énorme et magnifique rond de feu, l’Homme et moi avons quand même fini par ne l’utiliser qu’en des occasions spéciales, ou presque. Mais récemment j’ai eu l’étincelle qui a mené à ces photos, celle de profiter un peu de notre terrain, de notre quotidien (pas toujours rose), et de la saison… post-bebittes. C’est maintenant, de la fin de l’été (il en reste quand même trois semaines…) à la mi-automne, qu’il faut profiter de l’extérieur le soir, même fatigués après des jours de récolte, de préparation en vue de l’hiver, de travail et d’efforts variés. Maintenant. Et l’Homme a saisi l’idée au vol. Et il s’est mis à nous préparer des spectacles enflammés.
Ici quand on sort en soirée, on peut voir toutes sortes de beautés…
Et de petites bêtes fabuleuses…
Et parfois je m’amuse un peu, l’appareil sur les cuisses, l’oeil avide et ludique…
Jusqu’à ce que notre puce chérie sonne le glas en disant que le temps des histoires et du dodo est venu… et les chiens, les parents et la jeune dame de rentrer, et le feu de s’assoupir au plus profond de son rond bien creusé… jusqu’à une prochaine fois.
En effet… c’est en plein le bon temps pour ces plaisirs. Savoure!
Oh ça c’est le truc de papa chez nous! (Tsé, le pompier pyromane 😛 )
Marius lui a même demandé, le jour de sa fête, de faire un gros feu pour son anniversaire.