Hier après-midi, je vois passer sur Facebook un message jubilatoire de la Banlieusarde qui nous annonce qu’il pleut (enfin!) sur ses tomates après des jours de canicule épouvantable (ça c’est mon qualificatif, pas le sien). Je lui réponds que j’ose à peine regarder les prévisions pour ici. Pourtant, sous un soleil de plomb, la station météo prédit bien de la pluie. Une visite sur Accuweather me le confirme… mais m’annonce aussi que je vivais sans le savoir une veille d’orage violent. On m’annonçait une grêle énrome possible (tout mais pas ça!) et des vents violents pouvant causer des dommages. Pouvant causer des dommages…
J’ai annoncé tout ça à mon Homme, qui a rentré les couches et débarbouillettes restées 48 heures sur la corde tant il faisait chaud et tant j’avais tout abandonné jusqu’à une température plus vivable (pour moi, pas pour un lézard tropical). Il a ramassé des trucs… puis le ciel est devenu noir noir noir… et le vent s’est levé. Et le vent. Et les trombes d’eau. Ça rappelait les tornades vues à la télé tant on ne voyait plus dehors et tant le vent changeait de direction (notre drapeau est tout enroulé autour d’une colonne de la terrasse). Et moi? Je prenais des photos… de l’intérieur. Tonnerre, éclairs… et la puce qui dormait (!). Il a tant venté qu’aujourd’hui mes queues d’oignons sont encore toutes penchées sur un côté!
Une photo par cette fenêtre-ci, une par cette fe… kécéça!?! Une de nos épinettes matures devant la maison était (et est toujours, vous vous en doutez) par terre. Un arbre d’au moins 20 mètres (au moins!), qui allait super bien! Pas un des mélèzes avec champignon ou trou de pic, non! Pas non plus celui qu’on croit malade et que j’aimerais (faire) abattre et transformer en planches, non. Une belle grande épinette! Et qui, en tombant, a cassé la plupart des branches sur un côté de notre pin vénérable.
Résultat? Beaucoup de travail devant nous pour tout couper, nettoyer. Des branches à brûler, des bûches à couper et à corder pour les faire sécher. Un bout de terrain à regarder aller et à repenser. Mais beaucoup de chance aussi: j’aurais pu perdre ma plus belle et grande platebande fleurie, ou bien l’épinette aurait pu faire un effet domino avec les mélèzes et causer bien des soucis. Mais en tout cas, on ne pourra pas dire qu’il ne se passe jamais rien chez nous!
Je dirais même plus : Crac, boum, hu!
oh ça fait drôle hein quand ça arrive sur le terrain.
Tu nous dira plus tard si finalement elle était creuse (sans que ce soit visible) ton épinette…
On a eu une pruche comme ça ici ya 8 ans… et une épinette l’an dernier (mais dans un coin éloigné du terrain où on s’en soucis moins et ça nous a mené vers un nouvel emplacement potager!)
Non, pas creuse. Mais il y avait des galeries d’insectes à la base.
Jusqu’au coeur?
devine ce qui est arrivé ici en fin de journée…
Je te le donne en mille : P
Mais c’était dans le fond de la cour…
à la limite pu sur notre terrain…
Là où ça dérange pas vraiment, là où c’est la forêt.
Eh ben! Je pensais justement à toi pendant les orages!
Mais j’étais chez ma cousine quand tout ça est arrivé… pis mon chum sur la route pour aller porter cocotte à une fête d’amie.
On est arrivé un peu trop tard chez nous (et avec quelques bêtes à plumes à loger) pour aller voir de plus près pour les arbres sur le terrains. La noirceur gagnait vite du chemin. On ira donc voir plus à fond demain à la clarté du jour.