Vous savez déjà qu’à l’automne on peut tout simplement rentrer certaines fines herbes (ici prenons du thym comme exemple) et les cultiver en pot durant l’hiver pour en avoir à portée de main. Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que vous risquez du coup de faire pénétrer chez vous des insectes et des trucs microscopiques qui vont migrer vers vos autres plantes d’intérieur, m’enfin, avec un bon nettoyage, vous prendrez les risques que vous voulez. Moi? J’avais du thym et du romarin sur la terrasse, que j’ai coupés avant le gel. J’ai mis mes brins coupés à sécher dans des sacs de papier. Je me disais que je les effeuillerais plus tard pour avoir des fines herbes séchées cet hiver, que c’était quand même moins de troube qu’une plante vivante et que de toute façon les fines herbes séchées ont une saveur plus prononcée, donc on en met moins.
Mais là… Je vais plus loin! Voici mon truc de fines herbes pour les jardiniers-cuisiniers vraiment paresseux: l’hiver? On laisse le tout dans le fameux sac de papier. Besoin de thym? Vous y plongez la main et en sortez quelques brins. Il suffit de les passer entre les doigts, et par magie le thym se trouve dans le plat. Ce qui tombe avant de sortir du sac se retrouve au fond, là où, vers la fin du printemps, je devrais toucher des doigts une bonne réserve de thym séché. Comme ça, mes fines herbes d’hiver ne requièrent aucun soin (sauf refermer le sac question de ne pas faire un mélange thym et poils d’animaux), et je cuisine en toute paresse!
Je vais essayer de me rappeler de ça à l’automne prochain.
J’adore les fines herbes du jardin. Et ça coûte un bras pis une jambe pour en avoir des fraîches l’hiver… …mais ça vaut quand même la peine.
Ça vaut la peine… parce que tu en trouves à l’épicerie du coin! Ici, le résultat est incertain et requiert 20 minutes de voiture! ;-P
Mise à jour du sac de thym: dès février, la plupart des branches sont dégarnies: le fond se remplit!