Ailleurs (plus au sud, plus à l’ouest) c’était mi ou fin juin, ici c’était début juillet: le moment où récolter la fleur (ou fleurette) d’ail! En fait on parle plutôt de la tige florale, et on récolte (en la cassant à sa base, ce qui se fait très facilement) avant l’éclosion de la fleur (qui serait aussi comestible) pour permettre au bulbe d’utiliser toutes ses réserves pour grossir plutôt que fleurir. La tige commence à s’enrouler, façon queue de cochon? C’est bon, on récolte! Ensuite? Vas-y mon ail, grossit pour ma première récolte! J’ai hâte à cette récolte-là, qui me servira toute l’année.
Les bulbes d’ail pour l’an prochain (à planter en septembre) sont déjà commandés. Et déjà je me doute que ça ne sera pas assez (j’en ai commandé un demi-kilo, comme l’an passé… on verra bien!). En fait, c’est que je commence à comprendre comment mieux utiliser mon espace de potager et mes lits de culture. L’an passé tout était devenu jungle sauvage, mais cette année je me rends compte que j’aurais pu planter plus densément (tout ou presque, pas seulement l’ail) et mieux utiliser à mon avantage les côtés positifs des lits. L’an prochain, on verra ce qu’on verra, car le potager 4.0 promet déjà (du moins si le manque de sommeil causé par futur bébé ne fait pas sortir tout ça de ma tête, auquel cas vous risquez de relire un billet en tous points semblable à celui-ci… dans douze mois! On se reprendra alors avec le potager 5.0)! L’ail, par exemple. Je crois bien que je vais lui consacrer un lit entier. Et oser le planter plus serré. Mais je n’en fais pas grand cas: mon potager est un potager campagnard… expérimental. Pas de problème: quand bébé aura grandi assez pour se forger des souvenirs de mon potager, j’aurai l’air d’une pro (assez pour impressionner un jeune enfant, en tout cas!)!
Je n’ai rien fait de bien sorcier avec ma fleur d’ail cette année. J’en ai mise en salade, j’en ai offert et surtout, j’en ai déshydraté pour usage ultérieur. Mais justement, j’ai trouvé que ça ne m’en donnait pas beaucoup… d’où le début de ma réflexion sur combien d’ail je devrais planter, au juste. Depuis qu’on est ici on achète notre ail localement, sans faute. Il m’en reste même du 2010, et il se conserve à merveille, plus longtemps que ce qu’on dit (ici dans des sacs de papier, entreposés au-dessus de mes armoires de cuisine: j’ai eu de la chance, ça semble convenir!). Jamais donc je n’achète d’ail (de Chine, souvent, comme si ça ne poussait pas ici!) à l’épicerie. Mais là pour une récolte de fleurette qui vaille la peine, je crois… que je vais offrir à quelques personnes urbaines de devenir leur productrice d’ail! (Il y a quelque chose d’infiniment satisfaisant dans cette culture… et quand j’y pense, c’est le fait qu’au printemps… le travail est déjà fait et ça semble pousser tout seul! Génial, et parfait pour une paresseuse [lire: femme trrrès occupée!] qui a besoin d’un coup de pouce au potager!)
Merci à Louise, sans qui je n’aurais peut-être pas pensé à récolter ma fleur d’ail cette année!
Excellent billet! Je te souhaite une très bonne récolte d’ail. En passant, je crois qu’on en a jamais assez…
C’est un peu ce que je me dis… si j’en avais des kilos et des kilos… suffirait de mettre une pancarte devant!
Ce printemps, pour vérifier que mon ail allait bien… je regardais en passant devant la ferme où on achètait le nôtre (même hauteur approximative: ouf!)! Quand j’ai vu qu’ils avaient mis de la paille à l’automne, j’ai jubilé: je venais tout juste de mettre la mienne! J’en ai mis assez que le désherbage a été super facile: les herbes à arracher étaient surtout enracinées à travers la paille, et non dans la terre!
comme ça tu as chanté fleurette à ton ail 😉
Ah mais j’ai bien de la chance d’être entourée de femmes aussi inspirantes, aussi! 🙂
Pourquoi ne pas planter plus d’ail que nécessaire une année pour replanter les plus belles gousses superflues à l’automne? C’est ce que je fais. Comme ça, j’en ai acheté seulement une année!
Parlant d’ail de Chine, voici une petite histoire d’horreur : Une amie décide de faire un poulet aux 40 gousses d’ail pour recevoir sa maman à souper. Hop! Au fourneau le poulet recouvert de toutes ces belles gousses achetées à l’épicerie. Après que celui-ci ait embaumé tout l’appartement pendant deux bonnes heures, l’amie le sort enfin du four pour le déguster, mais, en enlevant le couvercle du plat, que découvre-t-elle? Oh! horreur! les gousses ont pris une couleur bleu néon en cuisant… Tsé, bleu couleur engrais 20-20-20? Le volatile a été balancé à la poubelle, et l’amie et sa mère ont mangé de la pizza…
Bleu 20-20-20!!! OUACHE! Quelle HORREUR! 8-0
Ouep ouep, c’est la meilleure idée qui soit, en acheter en surplus pour m’auto-suffire! Reste juste à voir si ce sera cette année ou l’an prochain (vu que l’accouchement est prévu pour septembre et que c’est le moment des récoltes… et que j’aurais aussi d’autres trucs à planter, sans compter les autres trucs à faire!).
Ah l’ail!
C’est la 2e année que j’en cultive et je me rend compte que je devrai augmenter ma production à l’automne.
C’est tellement excitant de voir poindre les pousses au printemps!
Je n’ai pas paillé car le couvert de neige à cet endroit est suffisant.
Dis-moi où commandes-tu ton ail?
J’ai acheté le mien d’une productrice bio au Marché à Québec l’année dernière et j’ai trouvé ça bien cher.
Jamais une gousse d’ail en provenance de la Chine chez nous!!!
D’ailleurs autant que possible aucun légume en provenance de là!
Dès que la provenance est « produit importé » plutôt que le nom de pays je n’achète pas.
J’ai commandé (Horticulb je crois) l’an passé et cette année. J’avais l’intention de commander des super bulbes bios et tout, d’un petit producteur, mais malchance avec son ail l’an passé, et j’ai dû me réorganiser rapidement!
La fleur d’ail! J’en avais toujours dans mes paniers bios, j’adorais ça, et ça me manque! Et que dire de l’ail comme tel. Quand on a goûté à de l’ail d’ici, on ne veut plus rien savoir de celui de Chine! (dernièrement il y en a d’Argentine à mon épicerie, plus cher que le chinois mais meilleur, ça dépanne quand on a fini la réserve achetée l’été d’avant à un producteur local!)
Moi aussi je devrais me planter de l’ail… Mais là… Mon jardin ne sera plus assez grand pour tout ce que je veux! En tout cas, il me reste jusqu’en septembre pour me décider…
Pour ce qui est du temps pour jardiner vs bébé… Ça dépend de chaque bébé bien sûr, mais en ce moment c’est une des activités les plus faciles à faire avec mon bébé. Il aime ça, être dehors! Alors pour toi aussi il y a de l’espoir! Et si jamais le tien n’aime pas ça, bien comme tu dis, tu te reprendras! Faut avoir cette attitude-là avec les enfants, sinon on vire folle 😉
Le problème, c’est plutôt que je vais accoucher et commencer à me remettre et à allaiter en pleines récoltes… L’an prochain bébé sera avec moi, mais je serai au boulot en même temps, donc… peu de temps encore à consacrer à tout ça. Ah c’est pas simple ni court, trouver son équilibre! 😉
Si bébé veut bien, bébé sera porté pas mal. Or sa mère (comme son père et son frère!)… aime être dehors, alors…! 🙂
Pour ce qui est de la taille du jardin… je pense que le mien va juste grandir avec le temps (je m’en rends compte maintenant!). Remarque… si tu as des plates-bandes de fleurs, tu peux y intégrer de l’ail! L’aménagement comestible… sûrement une de mes prochaines folies! 🙂
(Je pourrais aussi suivre mon propre conseil cette année… tiens tiens… pas fou!)
Mmmmmmmmm de l’ail.
Le mien aussi se conserve bien dans des sacs de papiers (mais en bas de l’armoire ici). Acheté chaque année chez un micro-producteur à moins d’une dizaine de minutes de chez nous.
D’ailleurs, il m’en restait un peu et comme je trouvais qu’il commençais à dépérir un peu, j’ai décidé de le mettre au déshydrateur hier soir. J’aurais définitivement dû faire ça dans le garage. J’ai l’impression que l’air GOÛTE l’ail.
Tout sent!
C’était pas l’idée du siècle!
Bah je l’ai fait ici (ok, pas à l’heure du déjeuner!) et j’ai pas regretté du tout! Ton ail déshydraté (en tranches, oui?), tu pourras le passer au moulin à épices et ne plus jamais acheter de poudre d’ail! Si tu fais un rôti, ça entre bien mieux qu’une gousse fraîche! Si tu fais un truc mijoté, hop, ça se réhydrate pendant la cuisson. Super pratique! 🙂
Fais juste pas un gâteau au chocolat… pendant que tu déshydrates ton ail, hahahaha!
Oh je suis bien d’accord, l’ail déshydraté (ouep en tranches) est une super idée!
C’est vraiment la « déshydratation intérieure de l’ail » qui était ordinaire! Surtout que ma hotte de cuisine est pas encore fixée.
Vraiment, hop! au garage la prochaine fois!
J’ai le goût d’inviter pépère à venir prendre un thé à matin, lui qui supporte pas l’odeur de l’ail! J’aurais droit à quelques blasphèmes! Hahaha!
J’y avais pas pensé, mais c’est vrai que ça va aller bien mieux pour piquer un rôti!
J’utilise encore ma réserve d’ail déshydraté de 2009! Cette année-là j’en avais mariné aussi, alors j’ai utilisé l’ail frais d’abord, le mariné ensuite et… je suis encore au déshydraté, puisque j’ai racheté de l’ail frais en 2010. En 2011… on récolte et on verra ce qu’on en fera. C’est vraiment une déshydratation utile, en tout cas! 🙂
Mariné?
Tiens tu piques ma curiosité là!
https://www.campagnonades.com/2009/08/aie-aie-ail/
🙂
Ouuuuuuuuh! 😀
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