Fleurs de la fin août

Le potager nous tient occupés cette année, avec de 2 à 4 kg juste en minitomates aux deux jours, de grosses tomates, des melons de souris, des concombres, des haricots et des pois sucrés (depuis presque deux mois!), les piments qui rougissent, les tomatilles qui commencent à être mûrs, le brocoli, les citrouilles qui rougissent, et quoi encore… Seul échec monumental (et c’est étrange!): les courgettes. Sur cinq plant, j’en ai eu… UNE! Et deux pâtissons jusqu’à présent sur deux plants. Mystère et boule de gomme. Parlant de mystère, j’en ai un pour vous à la dernière photo ci-dessous. Mais en attendant, place aux fleurs de la fin août chez nous!
Mes cosmos chéris (la photo ci-dessus me rappelle que je dois aller récolter plein de semences…). J’en ai partis à l’intérieur, et ils fleurissent encore et sont très hauts, mais ceux d’aujourd’hui ont été semés dehors à la fin du printemps, dans un sol assez pauvres dont ils s’accomodent fort bien.
J’ai acheté un mélange de semences de cosmos il y a 2 ou 3 printemps. Depuis je récolte leurs semences et j’en ai à jamais ainsi. Et je ne sais jamais exactement quelles teintes j’obtiendrai, ce qui me convient parfaitement!
Celle-ci, ci-dessous, me fait particulièrement craquer. Et on dirait l’inverse de celle au-dessus!


Ça c’est le premier tournesol de la rangée que j’ai transplantée devant. On en a un peu partout, à tous les stades (encore des semences récupérées des années passées). Certains ont même fini leur vie de fleur et servent à sécher pour des semences ou à nourrir oiseaux et écureuils… qui se chargent de tout re-semer au passage. En fait, les tourneols qui ont fini sont précisément ceux qui ont poussé grâce aux oiseaux et rongeurs. Aucun effort de notre part pour des tournesols hâtifs à des emplacements surprise!
Ah, mes rudbeckies sauvages. Je les aime toujours autant.
Verge d’or. Qui se consomme, mais que je finis toujours par laisser sur pied parce que les bourdons en raffolent. Au fait, y a des gens qui croient que son pollen empire leurs allergies. C’est… peu probable (voyez comme je fais preuve de tact ici!). Son pollen est trop lourd pour être en suspension dans l’air. C’est pas sa faute si elle fleurit en même temps que l’herbe à poux!
Ceux-là, ça fait deux ou trois ans qu’on les admire sans savoir ce que c’est. J’ai même récolté des fruits pour en re-semer. Finalement on a dû bouger la terre là où ça poussait et mon Homme a trouvé des bulbes… qu’il a replanté ailleurs. Et voilà le résultat. Et ma mère qui arrive l’autre jour et me dit Tu sais, tes lis tigrés… eh ben voilà, ce sont des lis tigrés. Sans cryocères! Génial!

Un des phlox qui poussent chez nous. On en a partout, de plein de couleurs et de hauteurs. Ça aussi, génial. Je ne les entretiens juste… pas.
Échinacées sur fond de fleur jaune encore non identitifée je crois, avec phlox en arrière-plan (dommage, les monardes mauves sont à côté de ce phlox mais pas visibles ici).
Bah, pas grave: j’ai aussi des monardes rouges autour du potager!

La chicorée fleurit encore, toute bleutée.
…Y compris en plein potager, parmila bourrache et les salsifis.
Et voici ma question mystère! KÉCÉÇA? Ces boules, qui ressemblent à des noyaux (mais ne sont pas des noyaux d’avocats, qui auraient pu être sortis du compost non loin par la faune environnante, parce que les noyaux d’avocats deviennent plutôt bruns avec le temps), sont apparues (avec quelques autres) par terre sous notre grand chêne. Elles ont un diamètre d’environ 2 à 2,5 cm, sont dures mais par endroit quelque peu craquelées. Alors… kécéça?