Ça y est! Le projet avorté a repris vie, et cette fois ça y est! J’ai maintenant sur mon comptoir deux pots Mason à l’envers pour les graines germées! Tout a (re)commencé par un découragement, celui que je ressens (souvent) devant un projet entamé et abandonné (des projets… j’en ai!). Les graines à germer traînaient (y a pas qu’elles…) et se sont mises à me turlupiner (passivement, s’entend!). Bon. Comment on fait ça, encore? Facile: on fait tremper 15 à 30 ml de graines dans 250 ml d’eau pendant quelques heures, puis on égoutte, on place le pot (recouvert d’un filet, d’un bas de nylon, de ce que vous avez!) à l’envers, et deux fois par jour on remet 250 ml d’eau fraîche dans le pot pour rincer et on (r)égoutte. On répète pendant quelques jours (ça dépend, comme le temps de trempage, des semences choisies, mais aussi des préférences: faut y goûter!). Simple, je vous dit! (Souvent c’est la campagnarde qui complique sa vie, c’est ni la première ni la dernière fois que je me le dis!)
J’ai choisi de (re)commencer avec des semences de daïkon (radis blanc, oriental, japonais, au choix!) et de kale (chou frisé). Et j’ai pris des photos chaque fois que je rinçais, que vous verrez plus bas (j’ai vite compris pourquoi on mettait si peu de semences dans un pot Mason de 500 ml: ça… pousse, ces trucs!). Et là, ça y est, j’ai la piqûre. La piqûre de la verdure! J’ai beau aimer l’hiver et sa neige et son froid, j’en avais marre un peu de ne pas manger de fraîcheur verte poussée ici. Alors salades, sandwiches et même poignées pleines de germinations ont pris le chemin de mon appétit. Et le daïkon, eh bien ça goûte (fort!) le radis et les radis, j’adore! Après le daïkon j’ai parti des pois et après le kale, des lentilles (échec sur ce plan: ça sentait mauvais après 3 jours et j’ai jeté!) puis de la luzerne. Et j’ai eu besoin de récupérer mon moule à pain en Pyrex pour un quatre-quarts au pavot et citron, alors j’ai pris mes plats à soupe à l’oignon pour retenir les pots Mason à l’envers: n’importe quoi aurait fait l’affaire, tant que je ne l’utilise pas trop souvent. Pas besoin de germoir: mes pots Mason à grande ouverture font un travail remarquable. J’ai aussi remplacé les élastiques par les anneaux des pots: ils sont moins attrayants pour les chats et plus solides, ce qui est parfait.
Bon, je pense que le Botanical Journal devrait être au courant: elles communiquent! Dans l’armoire, mes graines à germer (achetées avec les meilleures intentions l’automne dernier) ont, elles aussi, réussi à me faire sentir cheap de les avoir abandonné… Je les ai zyeuté tout le mois de mars en me demandant comment j’allait faire pour m’occuper d’elles, alors que mon calendrier est plein-plein et que j’ai déjà des dizaines de bébés semis à faire pousser pour notre jardin (ça c’est mon GRAND plaisir!).
Merci de m’avoir rafraîchi la mémoire quant à la technique! Elles sont bien robustes tes pousses! Comme elles doivent être délicieuses!
Et que l’hiver semble long quand on est tannés du chou et de la laitue Boston!
Ah, les intentions… je connais! 🙂
Mais deux fois par jour une minute, ça se fait, même entre deux semis!
Ton pou t’aide à jardiner? Ma puce remplit des petit pots à semis avec une bonheur extraordinaire. Et elle met les mains dans le mesclun et en arrache pour le manger. (Alors les semis de tomates sont pas au bord de la table, tu peux me croire!)
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c’est le fun les germinations! Fais deux semaines que j’y pense, moi aussi! J’ai besoin de frais, de crounch. Et les lentilles, eut le même problème de ouach l’an dernier
Oui, c’est vraiment ça: besoin de crounch et de frais et de vert tendre! Y faut ben: je vois toujours pas mes lits de culture (60 cm de haut) sous la neige…! On est bien le 10 avril?!?!?!