À l’été 2009, nous venions d’acheter la maison et avions décidé de ne pas voyager (la petite famille se déplace habituellement vers le bout de la route de la Côte-Nord). Nos amis n’étant pas tenus de faire le même choix (!), j’ai quand même fini par pouvoir voyager… des papilles. Depuis Noël, mes papilles découvrent un aspect du Cap Breton: le Glen Breton, le seul whisky single malt canadien (et la seule bouteille que j’ai jamais reçue qui arrive dans des draps de satin noir!)!
(Attention, on va déraper dans le juridique, avis aux âmes sensibles!) Ça vous dérange, que ce soit un whisky non écossais qui porte un nom qui débute par Glen? Ça a aussi turlupiné la Scotch Whisky Association (SWA), qui s’est opposée à la demande de marque de commerce de la distillerie du Cap Breton (Glenora, et avouez que la photo donne le goût d’aller visiter!). L’enregistrement de la marque a d’abord été refusé par la Cour fédérale, qui s’est rendue aux arguments de la SWA voulant que l’utilisation du mot Glen induise en erreur les consommateurs, qui croieraient que le produit vient d’Écosse. En appel, par contre, le résultat a été différent. La Cour d’appel fédérale a estimé que la marque devait être évaluée d’un bloc, et non en séparant ses éléments, que le mot Glen est un mot courant qui fait partie d’un grand nombre de marques de commerce enregistrées, est, au mieux, une composante distinctive faible des marques de commerce en question (source: texte du jugement de la cour d’appel), et a même trouvé que la SWA manquait de logique, voulant restreindre l’usage d’un terme que ses propres membres utilisent… à tort, selon la logique des prétentions de l’association! La Cour suprême a refusé d’entendre un second appel, et la décision tient.
Et la saveur, vous dites, la saveur? Je suis loin, très loin d’être une experte. Et je ne prendrai pas mes grands airs de péteuse de broue (pourquoi ai-je envie de parler de pseudos-intellectuels avec un DEC en sciences humaines? Eh que chu pas fine!) pour vous parler de caramel ou de fumée en arrière-bouche, patati, patata. Mais il est bon, ce Glen Breton! Très bon! Magnifique et bon. Les experts voudront en savoir plus? Eh bien les experts se dirigeront vers une SAQ Sélection! En attendant, moi, je savoure à très petites lampées!
Ah tout ces alcool que tu nous montres depuis un bout de temps…
Depuis un peu plus de 8 ans maintenant que je dois y aller à la dosette dans les périodes où je suis pas enceinte ou que j’allaite pas!
Je suis pratiquement rendu sevrer! Mais l’envie de goûter est revenu, c’est ce que la modération m’a apporté
: )))
Ben tu vois, moi c’est le contraire: je voudrais être enceinte puis allaiter, mais ça ne vient pas. De là à dire que je noie ma peine dans l’alcool, il y a tout un pas, mais disons que je profite de mon manque de bonheur à ce chapitre-là…
Par contre, je ferai à ma tête, enceinte. Pas que je souhaite me saouler la gueule, pas du tout, mais tout le monde autour de moi sera bien heureux que je prenne quelques gorgées de vin à l’occasion… j’ai même l’impression qu’on me le suggérera, question de calmer mes nerfs et de revoir mon sourire (aviné, mais bon…)! Et puis justement, ces nombreux mois de quasi abstinence me permettront ensuite d’avoir la tête qui tourne avec joie… pour quelques sous! haha! 🙂
Quelques sous… Tu ne saurais si bien dire!
Moi vois-tu l’abstinence était là parce un peu psychologique itou… J’ai trop vu souvent l’effet de l’alcool sur les cellules et les résultats de mon travail… Ça m’a coupé l’envie net une fois enceinte 😉
Oui, y a des femmes chez qui l’envie part tout d’un coup, pour des raisons pas toujours claires. À tout prendre, j’aimerais être de celles-là!