Je suis arrivée au scotch… par la lecture. Eh oui! Ma mère m’avait prêté une série épique de romans, le genre de truc qui ne m’intéresse absolument pas habituellement (moi, les films ou les livres dits pour femmes… bof. Plus que bof.), mais ma mère avait tant insisté que j’ai plongé… pour ne plus en ressortir. C’était avant Noël, j’étais en vacances, et je dévorais un bouquin après l’autre, au point d’en rêver. L’Écosse, les Écossais, les kilts, et, oui… le scotch (que je n’avais vraiment aimé qu’une fois, vidant une trop bonne bouteille avec un ami, mais des années auparavant). En même temps, la maison que nous louions avait été vendue, et il nous fallait trouver un nouveau logis (essayez ça en plein temps des fêtes, avec quatre chats et en voulant rester sur le territoire de l’école…).
Ce jour-là, l’Homme et moi avions parcouru le quartier (et ses environs, jusqu’à ce qu’ils n’environnent plus trop) en voiture (l’ayant déjà fait à pied dans les rues que nous espérions, en vain), une rue à la fois, à l’affût de petites pancartes à louer (enfin, c’est pas les pancartes qu’on cherchait à louer…). La crise montréalaise du logement battait son plein, les rues étaient enneigées, et la récolte de numéros avait été vraiment décevante (avec trois humains et un bureau à la maison, les moins que (grands) cinq et demi ne nous étaient d’aucun secours). À la fin de l’après-midi (nous avions le moral à terre), petite épicerie pour le souper et visite à la SAQ. J’ai acheté ma première bouteille de Glenfiddich. Eh bien cette première bouteille est devenue la marmite dans laquelle je suis tombée! J’ai bu mes premiers verres en lisant, et le scotch est devenu mon alccol préféré (laissez faire la glace, je le bois pur, straight, comme ils disent!). Maintenant que j’y pense, mes alcools préférés sont plutôt masculins: téquila (pure et de bonne qualité), scotch, gin (avec tonic ou mieux, en apéro avec un peu de citron ou de lime), bière.
Cette mini-bouteille (chaque fois que j’en vois je pense à Friends, à l’épisode durant lequel Chandler dit aimer ces petites bouteilles pour jouer à être un géant, hihi) venait en prime avec ma bouteille ordinaire (douze ans, quand même!) pour les vacances. Quinze ans? Wow! C’est elle, la petite, qui a sonné l’ouverture de mon congé!
Te voilà donc devenue « Gabaldingue »??
J’ai lu et relu toute la série: miam, miam, miam!! Fantasmer sur Jamie peut d’ailleurs être aussi grisant qu’on bon scotch, je t’assure…
Il y a un site américain, Ladies of Lallybroch, pour les fans finis de cette série.
Par la suite, j’ai eu un peu de difficulté à replponger dans d’autres séries car j’avais été trop captivée. Actuellement, je lis la trilogie de Michel Folco; tu connais?
Trilogie? J’ai lu le 4e récemment! 🙂
Et d’ailleurs j’avais acheté la première édition dès sa parution… ERREUR! La chose est bourrée de fautes, au point que l’éditeur devrait faire des excuses publiques et offrir des remboursements! Atroce. J’avais peine à me concentrer sur l’histoire et j’avais un crayon à portée de la main (voir une faute — et je ne parle même pas des simples coquilles! — une fois, c’est déjà grave, mais la voir une deuxième fois? L’enfer!). J’attends la suite… mais j’attendrai le livre en format poche!
C’est drôle: moi en ce moment j’achève Lord John! On y mentionne Jamie (miam miam en effet!), mais c’est très différent (ça me rappelle Dumas pour le côté roman historique) mais j’aime.
Moi je dis que ton titre est déloyal, voilà ! 🙂
Je te réfère le Tallisker, une spécialité.
L’ile de Skye sur laquelle on fait pousser l’orge, est une grosse roche stérile. On y engraisse donc le sol avec du varech depuis des siècles. Et, oui, ça parait subtilement dans le scotch itou.
Oulala il est plus cher, hein! 😉
J’ai tendance à acheter du Glenfiddich parce que je le préfère au Glenlivet, aussi facilement trouvable. Mettons que les SAQ sélection sont pas légion dans le coin! Les choix sont minces. Et je ne suis qu’une débutante quasi analphabète (comme pour le vin, et justement, moins on a le palais fin moins on devient fauché rapidement!)… mais si je le vois quand j’ai des sous, ton Tallisker…! 🙂
Ouin ce serait le fun qu’ils fassent un mini format pour essayer.
C’est vraiment une spécialité. J’en ai pris deux bouteilles dans ma vie. Il te faut toujours une autre bouteille de scotch à coté, sinon elle pars trop vite…
Tiens je te met un lien sur un résumé de François Chartier, qui est critiqueux professionnel. C’est juste un paragraphe vers le 3/4 de la page.
Hmmm que ça a l’air bon!
hmm…
quand j’ai fait le tour de l’Écosse, je me suis arrêté à la distillerie Edradour qui se vante d’être la plus petite d’Écosse. En une année, il produise ce que Glenfiddish produit en une journée! Mais bon, tous les pur malt ne sont pas égaux mais Glenfiddich est sans contredit un bon rapport qualité/prix…