Sœurette de l’armoise commune (artemisia vulgaris), voici la grande absinthe (artemisia absinthium, wormwood).
On peut en faire un purin insecticide à utiliser au jardin, ou une décoction (paraît que c’est un anti-poison contre la cigüe, mais je ne suis pas Socrate…) ou une simple infusion, ou… l’utiliser pour ajouter une saveur aux bières et boissons que j’ai l’intention d’essayer de brasser à petite échelle.
Contrairement à sa sœur, celle-ci est cultivée à partir de semences chez nous. Sauf qu’elle est considérée comme envahissante (est-ce que ce mot-là m’a déjà arrêtée dans mes élans? rarement!), et effectivement, elle se reproduit facilement hors de mon potager. Et elle est vivace, repoussant du bois de l’année précédente. Cela fait que j’en coupe sans crainte aucune, et que je déshydrate ces jours-ci pour en avoir cet hiver.
J’aime beaucoup sa teinte argentée, qui me rappelle le cinéraire maritime.
La voici ici à l’avant-plan d’une haie de mon potager (numéro un). Elle est plus haute que les monardes pourtant très dynamiques (à la veille de fleurir) que j’ai là.