Avertissement: billet long et que certain(e)s préféreront éviter (ne vous gênez pas!), mais qu’il était important pour moi de rédiger. À vos risques et périls, mais vous êtes averti! C’est une histoire d’accouchement naturel, en maison de naissance, par une femme de 36 ans qui a son premier enfant. Je ne cherche pas à me vanter (!) ni à rabaisser une expérience différente (elles le sont toutes!). Ce n’est que mon histoire, qui se fonde sur mes choix, mes valeurs, mes connaissances (activement cherchées et acquises), ma relation avec l’Univers et aussi, puisqu’il s’agit de santé, non seulement mes choix, mais aussi ma chance (qu’on fait, dans une certaine mesure, mais…!) immense.
L’Homme travaillait de nuit cette semaine-là, trois jours de suite, douze heures d’affilée chaque fois. Je l’ai croisé le matin, alors qu’il allait se coucher et que je partais faire des courses en me disant que ce serait les dernières. C’est que je tenais à acheter deux petites unités de tiroirs pour organiser les couches et leur changement, que je voulais passer voir des amis et faire un tour à la pharmacie avant mon rendez-vous à la maison de naissance en fin d’après-midi. C’était le 30 septembre, et depuis longtemps l’Homme et moi parlions au bébé de le rencontrer… le 1er octobre. La date marquait la fin de la 41e semaine de grossesse, une durée plus que normale pour une première grossesse, et que j’avais depuis le début pressentie. Depuis quelques jours, je sentais que quelque chose changeait doucement. J’en étais heureuse, car je commençais à craindre la fatidique 42e semaine, celle qui aurait pu me mener non plus à la maison de naissance mais à l’hôpital. La nuit d’avant, je m’étais levée pour faire pipi non pas une, deux ou trois fois comme depuis le début de ma grossesse, mais bien sept fois. Au matin, tiens tiens: mes pieds avaient beaucoup désenflé! Peu après midi, quand je suis arrivée chez nos amis, j’ai trouvé pénible de sortir de la voiture (depuis une semaine déjà je commençais à être moins à l’aise dans mon corps de femme enceinte, qui ne m’avait jusqu’alors aucunement embêtée). En entrant, j’ai dit c’est pour en fin de semaine.
J’ai fait mes courses à la course (ayant jasé un peu longtemps pour tout ce que j’avais à faire…) pour arriver un peu en retard à la maison de naissance pour mon rendez-vous hebdomadaire. Aucun problème: Annie la sage-femme et son étudiante procédaient à un examen postnatal et étaient elles-mêmes en retard (ouf, je préfère ça!). J’ai été rassurée sur ce qui arriverait si j’atteignais la fin de la semaine 42 (une consultation avec un médecin, pas nécessairement une médicalisation non souhaitée), et puis j’ai blagué avec elles, car souvent dans les bouquins j’ai lu des histoires de femmes qui écrivent je revenais justement de mon rendez-vous à la maison de naissance, quand soudainement... Je suis repartie pour chez moi, et à un village du mien j’ai été prise un gros vingt minutes dans une longue file de voitures arrêtées pour cause de construction de route. Les travailleurs laissaient passer les véhicules, parfois, dans l’autre direction, et les conducteurs en attente, frustrés de ne pas rentrer rapido chez eux en ce vendredi après-midi, klaxonnaient comme des imbéciles pendant que je me trouvais bien malheureuse, me bouchant les oreilles et ne souhaitant qu’arriver chez moi.
Les achats entrés avec l’aide de mon Homme, j’ai écrit deux courriels (encore aucune contraction mais je sens que ça s’en vient…) et j’ai été dans la salle de bain installer les deux unités de tiroirs pour les couches. Euh… ouch. Mais mais mais… c’est une contraction, ça! J’avertis l’Homme, qui s’apprêtait à faire son lunch et à partir pour le boulot. Il note qu’il est 18h1. Comme je n’avais eu aucun travail préparatoire (dit faux travail), je me disais que c’était ça, que ça pouvait s’arrêter et repartir, durer des heures ou des jours, et j’ai dit à l’Homme de faire son lunch et qu’on verrait bien si une deuxième venait. Elle est venue, sept minutes après. J’ai dit à l’Homme d’attendre encore, qu’à la troisième on aviserait… Lui s’est dit no way que je vais travailler: ça y est. La troisième est venue cinq minutes plus tard. L’Homme a appelé son employeur et averti que son congé commençait… làlà!
Je lui demande de me faire couler un bain: ça peut arrêter le travail s’il n’est que préparatoire (notre baignoire ne me permet pas vraiment d’avoir la bédaine dans l’eau, mais bon…). Moi qui voyais du soleil pour mon accouchement, je ne veux plus que pénombre. Les contractions arrivent aux cinq minutes, régulièrement, et je me mets instinctivement à genoux chaque fois. Je teste différents sons graves pour m’aider à canaliser la douleur. Sur la liste que j’ai des différences entre vrai et faux travail, on mentionne être capable de parler ou pas pendant les contractions. Je passe rapidement de je peux à je peux mais j’aimerais vraiment mieux pas. L’Homme continue de noter l’heure de chaque contraction. À 19h, il appelle Annie, que j’ai vue plus tôt et qui est de garde, mais je sais qu’elle n’a dormi que quatre heures en matinée après une nuit à assister à un accouchement. Et justement, elle a passé le flambeau à Manon, que je n’ai pas encore rencontrée et qui travaille généralement à Sherbrooke. Manon lui parle, me parle et m’entend prendre une contraction (sauf que voilà, c’est la première que quelqu’un d’autre que nous entend, et je me retiens!). Elle nous dit de venir quand ça fera deux heures (ça m’inquiète parce que je m’étais entendue pour une heure, puisque j’habite à une heure de la maison de naissance et que la route devant est un chantier non asphalté). Finalement, le temps que je sorte du bain, que je me couche sur le lit (j’ai essayé de prendre les contractions couchée: l’horreur!), que je comprenne que lors de chacune je devrai me lever et m’agenouiller près du lit, que j’arrive à m’habiller… c’est long. Entre chaque contraction j’entre en transe, et je me détends avec les endorphines: je travaille avec elles pour passer au travers, j’essaie d’apprivoiser la douleur et le calme entre ses assauts. Avant qu’une contraction arrive, j’ai froid, je grelotte. Après, je suis en sueur. Une contraction vient avec de la nausée, qui passe. Une autre, de la même façon. À la troisième, je vomis mon dîner, comme si mon corps avait décidé qu’il ne pourrait plus gérer ma digestion, qu’il fallait tout sortir autrement. Je dois changer de chandail. Un moment donné, je dis à l’Homme qu’on part MAINTENANT. Il appelle Manon, déjà rendue à la maison de naissance et prenant connaissance de notre dossier. On appelle ma mère, qui prévoit s’en venir le matin suivant garder le fort ici (pour le chien et les chats).
Il est finalement 21h30 quand je réussis à m’installer dans l’auto, allongée sur le siège du passager. Ça fait déjà un bout de temps que j’entr’ouvre à peine les yeux et que j’ai averti l’Homme que je ne peux plus vivre dans le rationnel des minutes entre ou de l’heure. Il ne m’en parle plus. Pour l’auto, j’ai pensé à mon oreiller, à ma robe de chambre et même à une serviette pour mettre sous mes fesses en cas de rupture des membranes. Je n’ai oublié que… mon appareil-photo (c’est dire mon état, plus que second!). L’Homme a tout fait et moi j’ai réussi à me rendre tant bien que mal à l’auto. Le trajet est quelque peu cauchemardesque, au sens où prendre les contractions (toujours aux cinq minutes, puis aux quatre, puis retour à cinq…) couchée est le pire de tout. Par contre entre chacune, c’est comme si quinze minutes se passaient: je suis ailleurs. De temps en temps j’ouvre les yeux ou j’identifie les yeux fermés où nous en sommes. Un bref instant, je me demande, un peu paniquée, combien de contractions j’aurai encore à endurer avant d’arriver là-bas. Je me reprends immédiatement: penser à ça ne sert à rien, il faut les prendre une à la fois et c’est tout. Aucune idée le temps que ça a pris, mais on a fini par arriver. Une aide natale (je crois) nous a ouvert la porte, j’ai vu l’ascenceur, y suis entrée, suis sortie à l’étage et ne savais plus où aller (à droite, dans la chambre La Boisée, la plus grande côté forêt). Nous étions seuls dans la maison de naissance.
Manon m’a demandé d’aller à la toilette avant qu’on commence. J’ai presque ri: je trouvais ça commencé en maudit! Quand elle m’a examinée, mon col était dilaté à… huit centimètres (j’étais surprise que ce soit tant: pour un premier bébé, c’est souvent bien long, un accouchement…). J’ai pris quelques contractions à genoux et/ou penchée à côté du lit, mais je le trouvais trop haut. Depuis l’auto que je rêvais de la grande baignoire de la chambre (accessible de tous côtés, profonde, avec un rebord interne où s’appuyer, chauffante, sans robinet intégré) et je ne me souvenais plus que je n’avais pas exprimé ce souhait. Je l’ai fait et Manon a rempli la baignoire. Je ne me souviens même pas y être entrée (mais je me souviens m’être déshabillée avant, en pitchant mes vêtements partout: être vue nue, je m’en fiche pas mal, mais jamais autant qu’à ce moment-là!). Toujours les contractions aux cinq minutes, pour lesquelles je m’agenouillais. En fait ça a vite augmenté de cadence mais je ne le savais pas. De sons graves je suis vite passée à des cris, tandis que non, je n’avais pas envie de pousser, mais bien que ça poussait. J’ai vite senti la tête du bébé (en fait je sentais plutôt une citrouille digne des honneurs de concours internationaux…) qui se frayait un chemin puis retournait un peu plus haut. J’avais vaguement conscience de quatre femmes (la deuxième sage-femme était là, m’indiquant que la fin approchait. Qui elle était? Aucune idée! Les autres étaient une étudiante qui écoutait le coeur du bébé à répétition (l’Homme a dit ensuite que c’était à chaque contraction à la fin) et… une toujours inconnue! J’étais occupée voyez-vous…!) et de mon Homme, qui ne pouvait rien faire car j’avais fini par repousser ses débarbouillettes froides sur le front (c’était trop). Ma température continuait de varier avec les vagues de contractions.
Manon m’a proposé de rompre les membranes, me disant que le bébé allait tout simplement glisser hors de moi. J’ai accepté. L’image me faisait du bien. Quelques contractions plus tard, Manon m’a dit que pour que l’Homme puisse accueillir le bébé, comme nous le souhaitions, je devais changer de position, me tourner. J’ai dit que j’en étais incapable, l’Homme a dit que ce n’était pas grave. Puis lors d’une poussée (il n’y en a pas eu tant…), j’ai senti sous mes doigts la tête du bébé. Je la tenais, je sentais ses cheveux dans l’eau sous mes doigts (quelle sensation!). Mon instinct m’a fait lever les fesses, mais Manon m’a guidée pour rester dans l’eau (il ne faut pas que bébé respire avant de sortir son corps: il doit naître entièrement dans l’eau si c’est ce qui se produit). En réalité, bébé n’avait sorti qu’un (bon) bout de tête. À la prochaine contraction, tête et corps sont sortis comme une bombe, a dit ensuite Manon. Bébé avait le cordon assez serré autour du cou, et Manon lui a fait faire une culbute sous l’eau pour le dégager. Elle a tenu le bébé, flottant dans l’eau, le temps de quelques secondes avant que le bébé ne respire. J’ai mis peut-être une minute à voir clairement, assez pour dire C’est une fille!? J’ai ri de joie.
Un peu après, Manon m’a dit qu’à voir la couleur de l’eau, elle savait que le placenta s’était détaché. Comme le cordon de ma fille était court, il a été clampé puis coupé (battant toujours, mais à peine, vu le détachement du placenta), et mon Homme a pris sa fille dans ses bras. Manon a tenu le cordon, j’ai poussé (si facile après un bébé!) et le placenta est venu tout seul. Elle m’a dit que j’avais mis mon bébé au monde toute seule (et c’est… vrai!). Elle m’a aidée à sortir de la baignoire et à m’essuyer avant que je m’installe au lit avec mon Homme et mon tout nouveau bébé, peau à peau. On nous a laissés seuls tous les trois, et les aides natales nous ont apporté un plateau de fruits, de fromage, de yogourt, de jus… mioum!
Plus tard, Manon est revenue me faire des points de suture. Eh oui, j’avais déchiré (mieux vaut ça qu’une épisiotomie, c’est prouvé!). M’en suis jamais rendu compte. Me faire faire des points de suture couchée sur un lit double nue à côté de mon chum et de mon bébé en jasant avec une sage-femme qui m’était inconnue quatre heures plus tôt. Surréaliste et pourtant si… serein. J’ai appris ensuite que la puce était née à minuit 43 le 1er octobre. Manon l’a examinée: elle était parfaite. Elle l’a pesée: 2,950 kg (si petite!) et mesurée: 50 centimètres (grandes pattes!). Je l’ai mise au sein, puis Manon nous a montré à l’emmaillotter et nous nous sommes couchés (à 3h passées, après avoir techniquement reçu notre congé), de part et d’autre de notre trésor. (Après un accouchement, on perd du sang: le meilleur conseil reçu? Oublier les serviettes sanitaires qui vont déborder et y aller pour la couche pour adulte version sous-vêtement. Pas sexy mais efficace, surtout quand on a autre chose à laquelle penser, comme… un bébé! Mais après quelques jours… c’est pas le bébé qui avait de l’érythème fessier… c’est moi! Apprenez de mon petit malheur! Côté tabous, on peut aussi parler du coco de l’accouchement. Pas un mythe. J’ai eu un flash (n’ouvrant pas souvent les yeux) d’une épuisette qui ramasse la chose… mais à ce point-là, même si je savais que coco s’était fait… je m’en contrefichais absolument. La poussée est si puissante que tout sort… forcément! (le lendemain je trouvais que même mes oreilles expulsaient leur cérumen, c’est dire! Et adieu nez bouché aussi. Le corps se vide de ses déchets et de ses réserves maintenant inutiles pour passer à autre chose. Pas fou quand même!))
À part nous et les personnes présentes, personne ne savait encore qu’elle était née, qu’elle était fille, que tout s’était mieux que bien passé. Ma mère l’appris en premier, le lendemain midi quand nous nous sommes tous réveillés. Nous sommes restés à la maison de naissance, seuls avec une aide natale, jusqu’au retour de Manon vers 18h. Elle a examiné le bébé et nous nous sommes tranquillement préparés à sortir. Le temps avait changé: il faisait soudainement froid et pluvieux (soudainement, je pouvais porter des souliers pour cause de désenflure! hourra!), et nous sommes partis tous les trois, comme dans un rêve magnifique, pour ramener la petite chez elle. Elle n’avait toujours pas de nom, malgré nos conversations à ce sujet durant la journée. L’Homme aimait Anne, j’aimais Gaïa et avais proposé Gaïanne. C’est en chemin que j’ai dit et si on inversait pour Anne-Gaïa? C’était chose réglée. Il faisait noir quand la petite a rencontré sa grand-mère. Nous étions tous fatigués mais heureux, si heureux! (Et ça se poursuit!)
(Sur la photo, Anne-Gaïa a une semaine)
Ça remue toujours une corde très sensible ces histoires. Une corde sensible, et heureuse, et très très très émotivo-primitive.
C’est fou comme les ressentis d’accouchements « naturels » se rejoignent!
Toute cette force brute qu’on doit canaliser et « accepter » si on veut accoucher soi-même… C’est complètement fou!
Et quel résultat; un nouveau petit être adoré qui décorera notre vie pour … le reste de nos jours… (ça ne finit jamais; crois-en une mère qui a des enfants dont 12 ans séparent l’aînée de la p’tite dernière!).
C’est réjouissant de lire que malgré la douleur insoutenable, la sérénité est possible. Ça l’est. Sûrement pas toujours par contre.
Ta puce est vraiment adorable.
Mon petit doigt me dit que le prochain (si prochain bébé il y a) naîtra à la maison. Les contraintes dont tu parles y sont totalement absentes. Si j’avais su…. tous mes bébés seraient nés chez moi. Mais bon… la vie étant ce qu’elle est…
Savoure ces journées denses et fugitives. Il n’y a rien qui passe à plus grande vitesse que les premières semaines d’un bébé. C’est exponentiel… décroissant 😉
Sérieux; passer du statut « d’estomac » à celui de « petit être marchant » en quelques mois… ça implique que chaque jour apporte son lot de nouveauté. D’où l’importance de réussir à savourer et à engranger. Après, c’est moins pire; les changements ne sont plus quotidiens. On peut respirer sans craindre de rater quelque chose. Respirer seulement 😉 Pas plus!
Et oui; te voilà maintenant installée dans un manège qui n’en finit plus! Bienvenue!
Au risque de me répéter… j’aime beaucoup le prénom de ta puce 😉
Moi aussi j’ai l’impression que le prochain pourrait naître à la maison (je le souhaitais pour Anne-Gaïa mais logistiquement c’était impossible), d’autant plus que ça pourrait aller (ayoye…) encore plus vite pour un deuxième. MAIS ma baignoire… n’a rien de celle de la maison de naissance! (Cependant rien ne dit que mon instinct me pousserait une seconde fois vers l’eau…)
Oui, chaque jour apporte du nouveau, c’est FOU!
Quelle belle histoire!
Même si ce n’est pas du tout le genre d’accouchement que j’imagine pour moi (si bébé bio un jour il y a) ton récit me touche beaucoup!
Et c’est qu’elle est de plus en plus craquante votre puce!
On ressent votre bulle de bonheur même au travers d’un écran!
Ce n’est pas non plus comme ça que je m’imaginais accoucher. J’aurais voulu chez moi, j’aurais même voulu… dehors! L’eau ne m’atturait pas avant la Douleur. (Elle est réelle et puissante, la douleur, mais elle est là pour de bonnes raisons, et pas une seconde je n’ai pensé à une autre façon de la faire passer que… de sortir le bébé! Et quand on se fait amie avec les hormones tout aussi puissantes des moments entre les contractions… on peut planer loin, parole de nouvelle maman!)
L’autonomie, par contre, je la savais requise pour moi, et je savais que je l’aurais avec les sages-femmes. Mon dossier est truffé de « couple solide », « autonome », etc., c’est hilarant! 🙂
Quel beau récit et quel bel accouchement! La spécialiste de l’éphémère a raison, il remue bien des souvenirs.
(Et merci du tuyau pour les couches adultes!)
🙂
Je ne vais pas commenter ton accouchement à part de te dire que j’en avais les larmes aux yeux en te lisant….
J’ai agrandi la photo de ta petite Puce qui accompagne ce billet et je dois te dire que je suis fascinée par son regard profond et déjà si éveillé.Merci de la partager avec nous.(Ça console un petit peu la Mamie qui s’ennuie bien gros de son petit-homme.)
Tout le monde utilise le mot « éveillée » et me parle de son regard! J’ai peu d’expérience en bébés naissants, moi, pour comparer, mais je continue de la trouver… parfaite. Un petit bonheur! (qui m’appelle justement!)
Bon bien je l’ai toute lue ton histoire d’accouchement! 😛
et j’ai adoré.. 🙂
Bienvenue à cette nouvelle petite princesse qui vous a choisi comme parents, et beaucoup de bonheur à vous 3!
Tiens nous au courant de la suite!
On dirait que tu avais peur de la lire? 😉
Le bonheur se poursuit… même si mes journées sont en morceaux: viiiite, la puce dort un peu, à la douche, au lunch, au lavage! Car si elle dort bien la nuit… le jour c’est par ptits bouts! (au moins c’est pas le contraire!)
Beau moment à te lire et pardon pour le retard pour toutes mes félicitations aux nouveaux parents ! Elle est magnifique Anne-Gaïa je viens de regarder les photos. Que du bonheur pour la suite. Amitiés, Denise
Ah Denise, merci, t’es gentille! 🙂