Je vous parlais hier de notre visite rare, et voilà que le visite est revenue faire un tour! Et cette fois-ci, j’ai pu prendre de meilleures photos, car le polatouche s’est installé pour grignoter des graines de tournesol noir (on a mis des mois à retrouver la mangeoire rangée au printemps pour la remplacer par les abreuvoirs à colibris — et d’ailleurs en 2012 ces abreuvoirs en plastique ont presque tous été détruits par des écureuils en manque d’eau sucrée, qui faisaient ensuite des marathons de grimpe-conifère, m’enfin)!
Et sur ces photos, justement… vous trouvez pas qu’il a le ventre fichtrement blanc, mon copain polatouche? On dirait vraiment (selon mon oeil de néophyte) un petit polatouche et pas un grand. Or, comme le petit polatouche (Glaucomys volans, Southern flying squirrel) est considéré comme vulnérable au Québec par le ministère de la Faune, on peut signaler son observation au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec en remplissant un formulaire (que vous trouverez ici). Ce que j’ai fait. Si j’en ai des nouvelles, je vous en reparlerai.
Mais encore une fois si mon ami est bien le petit, il est loin des endroits où on croit qu’il est chez lui quand il se nourrit en Mauricie! En effet (Source):
Sa répartition au Québec est limitée au secteur sud-ouest de la province, principalement entre le parc de la Gatineau, près de Hull, et Montréal. Il habite parfois les forêts mixtes de pins, mais préfère les forêts de feuillus denses et matures, peuplées de hêtres, d’érables, de chênes, de noyers ou de peupliers, où il trouve, entre autres, abondance de noix. Il requiert principalement la présence d’arbres morts avec une cavité ou un trou de pic abandonné pour nicher. Actif toute l’année, il partage à plusieurs le même nid de feuilles et de brindilles, été comme hiver.
J’avais vu ton billet hier et je me promettais d’y retourner, manque de temps. Et voilà que ce matin j’ai eu cette surprise! Tu es bien chanceuse de voir cet animal dont je ne connaissais que le nom. C’est vraiment mignon comme animal…
Bizarre que tu en vois chez toi en Mauricie et que moi, ici en Outaouais, je n’en ai jamais vu…
Le voyez-vous le soir seulement? En tout cas, c’est une belle découverte et c’est l’fun que tu en aies fait un billet!
Bonne journée, Louise
Oui, que le soir: c’est noctune comme animal! Mais il vit chez toi (ou autour), c’est sûr. Souvent il habite les trous abandonnés des pics.
Bonne journée!
oh tu as eu la chance de le revoir 🙂
Oui, j’ai lu ça… Je vais garder l’oeil « très » ouvert et surtout le soir, on sait jamais, peut-être qu’il voudra bien manger à notre mangeoire!
Bonne journée à toi aussi!
Oh le bel animal! La seule fois où j’ai vu un polatouche, il se trouvait dans une vallée charlevoisienne, entre les crocs de la chatte du voisin, à qui ne ne pouvais en vouloir car elle est aussi adorable qu’un écureuil volant. Je savais même pas qu’on pouvait en trouver dans cette région! Malgré les circonstances tragiques de ma rencontre avec ce dividu rongeur, ce fut tout de même une belle surprise. Longue vie à votre voisin polatouche!
Oh! Bien contente d’avoir vu celui-là vivant: la faune morte, j’en ai souvent ma part (c’est instructif… mais…!)!
Oui, longue vie au mien! Paraît qu’on les voit souvent en groupe, alors… aux miens, peut-être! 🙂
Ping :Qui mange du suif la nuit, qui? — Les campagnonades