Chez nous, on aime le café. Enfin, c’est peu dire. Nous sommes deux maniaques, et l’Homme encore plus que moi. Mais moi, je suis ustensiliste… oui madame. Tout ce qui touche boissons et aliments est une question de sens et j’ai là-dessus des idées (pour moi-même) bien arrêtées. Par exemple, je préfère infiniment manger avec une petite fourchette (oui, j’ai une grande gueule… mais une petite bouche!) et je prends de petites bouchées de tout (un biscuit, une croustille? Probablement de quatre à cinq bouchées pour moi. Il est donc totalement normal (n’est-ce pas…) que je sois entichée d’une tasse à café en particulier. Et MA tasse, eh bien… c’est celle qui est en morceaux sur la photo (on la voit entière ici et là). Elle m’a été donnée par Meckboy et Meckgirl, et elle estétait farpaite. Farpaite, vous m’entendez? Et je l’ai cassée. Rien ni personne à accuser, juste moi et un flagrant manque… de café.
Je n’ai pas pleuré. Enfin presque, mais non. Et j’ai répandu la nouvelle de mon malheur (oui hein bon je sais bien qu’en termes de malheur on peut faire pire, et si vous insistez je vais arrêter ici pour vous raconter l’histoire du tendon d’Achille déchiré de l’Homme et ses trois opérations aux jambes en trois ans… comment, non, ça va aller? Ah je vous retiens, vous!) autour de moi. Avec comme résultat que mes ange tassiens (ben quoi?) ont récidivé avec… ben, avec la tasse non cassée que vous voyez! Pourquoi Caliméro? Je ne sais pas. Peut-être à cause d’un t-shirt avec le petit bonhomme que l’Homme m’a offert et que je porte souvent. Mais l’important, c’est le plaisir. Celui du café, ok. Mais celui de la tasse sur ma lèvre, celui de voir ma tasse toute mignonne, de la savoir mienne et de savoir que des humains que j’aime l’ont choisie pour moi. Elle a illico pris la place de la précédente (dont je suis toujours en deuil, par contre, hein, faut pas croire!). C’est MA tasse.