Quand un plant de basilic commence à fleurir, qu’est-ce qu’on fait? Tout le monde ensemble: on le pince! On pince la floraison naissante pour obtenir un plant plus fourni, plus buissonnant, plus beau, blablabla. Ça, c’est la théorie du jardinage, qui veut avoir un produit fini parfait, de belles feuilles tendres à transformer en pesto. Ouan… Après avoir presque perdu mon basilic l’an passé, j’ai adopté une approche bien différente cet été. Cet été, du basilic, j’en ai mis partout. J’en ai facilement une trentaine de plants de plusieurs sortes dans les lits de culture, tous partis de semences au printemps passé et patiemment repiqués dans de plus gros contenants avant l’arrivée au potager. Et au lieu d’attendre de le déguster, j’ai cueilli du basilic tout l’été pour nous faire des pestos frais.
Et les fleurs? Oubliez ça, le pinçage! Avec une trentaine de plants éparpillés (certains disparus sous les tomates ou les cerises de terre, d’autres enfouis sous une tonne de piments mûrissant), pensez-vous que je me sois amusée à pincer et repincer? Gaspillage de temps et d’énergie! Mes basilics ont fleuri et refleuri, attirant les pollinisatrices au potager, et pourtant mes plants sont bien fournis. Avec les fleurs j’ai fait… une gelée de fleurs de basilic (joliment jaune) dont je devrai vous reparler et aussi… par poignées, j’en ai déshydratées. C’est que mes fleurs de basilic, ai-je appris, font une infusion aux propriétés calmantes! Qui a également bon goût! Une saveur de basilic, bien sûr, mais en plus subtil.
La gelée de fleur de basilic me semble prometteuse.
Quelle jolie idée!
Tu sais que des fois je suis dure de comprenure? Eh bien je pinçais, je te jure. Et il a fallu qu’on me DISE que ça se mangeait, des fleurs de basilic, pour que je réalise que c’est presque évident, que ça se mange! De là, la chose a fait son chemin: si ça se mange et que j’en ai beaucoup avant les autres récoltes… occasion de cannage… gelée! Quin toé! 🙂
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