Y a déjà près de trois ans que je vous parlais de pâté chinois et du Coco qui en a toujours raffolé. Un an plus tard je faisais même mon propre cannage de maïs en crème (on n’a plus racheté de boîte de conserve de maïs depuis, youpi!). Toute ma vie j’ai aimé le pâté chinois et toute ma vie je l’ai voulu hypertraditionnel. Je vous disais:
N’essayez pas de me faire avaler votre pâté chinois végétalien à l’aubergine, n’essayez pas d’ajouter des pois ou des carottes, je ne voudrai rien savoir! (Mais, campagnarde, on ne t’a point invitée! Tu débarques chez nous et tu rouspètes, mais on n’avait rien demandé!)
Eh bien… l’aubergine ne me fais pas encore saliver (je ne sais pas ce que j’ai contre ce légume que je trouve magnifique, mais je l’ai, et c’est puissant comme sentiment!). Mais… les légumineuses, encore… c’est le thème de mon hiver: je me découvre une passion folle pour les légumineuses! Alors tout à coup soudainement, mon pâté chinois a… j’ose à peine l’écrire… évolué. Oui. Mon mien. Et je ne retournerai pas en arrière. Il m’a suffi de faire bouillir des lentilles vertes (fallait quand même rester dans les bonnes teintes, ou sinon qui sait ce qui se serait cabré chez moi) et de les ajouter à ma viande hachée cuite et assaisonnée comme d’habitude. Comme d’habitude mais en moindre quantité (moitié moins). Les lentilles ont adopté les saveurs de la viande, et au sortir du four, mon pâté chinois avait l’air et la saveur de mon pâté chinois traditionnel. Tant et si bien que j’ai dû poser la question: et pis, les hommes… c’est bon avec des lentilles? Le Coco a dit oui (le lendemain quand j’ai servi des pâtes aux lentilles rouges, il s’est exclamé que je tentais de cacher des lentilles partout, héhé), mais l’Homme avait déjà oublié leur présence! Me voici une campagnarde forcée d’admettre que oui bon, même en pleine tradition, l’évolution… ça a du bon!
Ah les lentilles…. je n’imagine pas une semaine « sans ».
Les rouges, les vertes, les du Puy, les Eston…
C’est un aliment qui rallie tout mon monde.
🙂
moi c’est dans l’étage patates que j’ai dû évoluer quand mes garçons étaient petits.Comme ils refusaient les légumes entiers mais qu’ils ne dédaignaient pas de les manger en purée, le pâté chinois s’est vu garni d’un mélange de patates,carottes,navet,patates sucrées en purée.Même parfois chou-fleur.Je leur disais que c’était juste des patates sucrées et comme c’était leur légume préféré ça passait haut la main!Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour leur faire manger des légumes!Mon plus vieux s’est même obstiné avec son meilleur ami que le pâté chinois que sa mère faisait n’était pas du « vrai » pâté chinois car il n’y avait que des patates pilées!
Hahaha!
C’est drôle tout ça. J’veux dire… j’ai JAMAIS refusé de légumes. Le Coco rarement. Bien hâte de voir pour la puce…
Je fais la même chose avec mon copain de 22 ans. Il le sait et approuve car il sait qu’il en mangerait pas autrement ! C’est cocasse, mettons.
Et ça fait du bien au porte-feuille, toutes ces légumineuses!
(Tant mieux si les plus jeunes que nous sont déjà sensibilisés et qu’ils agissent de façon plus intelligente que nous à leur âge, Catherine! Imagine ma fille alors: elle va vivre mille ans tant elle sera en santé!)