Non, pas au bout de mon champ (perdrerai-je ma peine), mais j’ai planté deux chênes… dans un pot de terre cuite sur mon ilôt de cuisine. L’histoire commence l’été dernier. Les enfants ont jeté de nombreux glands de chêne dans la piscine des chiens. La piscine en plastique, peu profonde, pour laquelle mon Homme a creusé un beau trou rond et plat, question que les chiens n’aient qu’à y descendre, en toute facilité… et dans laquelle ils n’ont jaaaa-mais voulu entrer. L’été dernier, elle hébergeait plutôt des grenouilles. Bon.
À l’automne, au moment de vider et ranger ladite mare à grenouilles artificielle, l’Homme y a trouvé les glands de chêne, dont plusieurs avaient fendu. Il les a ramassés dans un contenant de yogourt vide et les a rentrés pour nous les montrer. Nous avons parlé de les planter, mais nous les avons abandonnés dans leur pot sur l’ilôt de la cuisine.
Quelques semaines plus tard, surprise. Sur mon ilôt, dans leur pot de plastique, avaient poussé deux tiges. Deux glands, sur plus de vingt, avaient germé.
J’ai fini par les planter, délicatement, dans un pot en terre cuite. Et depuis ce temps, j’ai deux petits chênes dans ma cuisine. Qui attendent le printemps.
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On a 6 ou7 chênes sur le terrain à partir de glands qu,on a semés.Il y en a 2 qui ont maintenant une dizaine de pieds.Les autres sont plus jeunes.C’est trè satisfaisant de voir sortir les mini pousses après quelques temps!Çà c’est sans compter les 2 plantés à la naissance de nos fils qui ont eux-mêmes commencé à faire des glands depuis 2 ans(ils ont env. 39 et 35 ans).
🙂
Le pire ici c’est qu’on ne manque pas de bébés chênes! Il y en a partout, et nous les protégeons au besoin (de nous, des enfants, de la tondeuse…). Mais une vie (deux!) sur mon comptoir, comment ne pas m’en sentir responsable?