Tout ce qu’écrit Julie Roux dans le billet dont voici un extrait est VRAI, et prouvé.
Vous savez M. Roberge, il est bien plus facile pour un parent d’aller porter le matin son enfant à l’école et d’aller le rechercher le soir que de veiller au grain toute la journée, de mettre de côté sa carrière, de piger dans ses économies, de faire face aux préjugés (que vous contribuez d’ailleurs à alimenter), de planifier, de défrayer tous les coûts relatifs au matériel, aux abonnements, aux sorties. Sans oublier tout l’aspect bureaucratique auquel nous sommes déjà soumis depuis juillet 2018. C’est d’ailleurs ici au Québec qu’on retrouve les mesures les plus restrictives en matière d’éducation à domicile. Nous devons déjà soumettre un avis, un projet d’apprentissage, un bilan de mi-parcours, un état de situation, un bilan final, nous prêter à une rencontre avec le ministère et à une évaluation de la progression de l’enfant dans les 7 matières suivantes: français, mathématique, langue seconde, science et technologie, arts, développement de la personne et univers social. Je vous le répète pour être certaine que vous le compreniez enfin. Si dans un tel contexte, avec toutes les mesures déjà en place, il subsiste quelconque négligence, et bien c’est du ressort du Directeur de la protection de la jeunesse (dpj), pas des examens ministériels ni du programme imposé.
Julie Roux, M. Roberge, le temps est venu de dire la vérité, Mamanszen.com