Je me retiens souvens de parler de mes poules. Parce que personne ne veut vraiment que j’en parle autant que je voudrais. Elles (et ils…) font pourtant partie de mon quotidien. Je vais les voir en me levant, et je vais fermer leur trappe au soleil couchant. Entre les deux, c’est (aussi) le plus souvent moi qui vais les nourrir, vérifier leur eau, chercher les oeufs, arranger ou réaménager leur espace… leur porter des plantes et des restes à manger, aussi. Ou juste aller les visiter. J’y vais… plusieurs fois par jour, peu importe la météo (quand il fait -30 je me retiens un peu, pour ne pas leur causer de courant d’air).
Voici le plus jeune coq, fils de Rico, et Tanguine, notre dernière poussine (elle va bientôt pondre). Je l’appelle comme ça, Tanguine, parce qu’elle a grandi en solo et reste très attachée à Colombine, qui l’a couvée. Au point d’aller s’installer avec Colombine quand celle-ci pond. Non, il n’y a pas de place pour deux poules dans chaque pondoir… 😉
Ah celle-là! Celle qui nous regarde. Elle est un peu ébouriffée (ébouplumée?) là-dessus, mais elle est magnifique en dégradé argenté.
C’est Bianca, que la crête tombante distingue de Colombine, l’autre blanche, ma couveuse en chef. Et le pied de ma fille, qui prend le bain de poussière pour une poutre d’équilibre.
J’ai 22 oiseaux. J’ai presque envie de dire, en levant les bras en l’air, «J’ai aucune idée comment c’est arrivé!», mais euh… ça se reproduit, ces petites bêtes-là. De nos poussins du début il ne reste que Rico, Wyanne et (Ma)Bel-Bleue. De onze avec les 8 poulettes achetées il y a 13 mois, nous sommes passés à 22. Avec des décès et des dons à d’autres à travers ça. J’ai beau être attachée à mes oiseaux, je dois faire avec: on ne décide pas.
Plusieurs de nos poulettes nées ici ont ce plumage gris, qu’on dit bleu. Elles sont toutes différentes, cependant, car la lignée marans noir cuivrée de papa a été croisée à celles de leurs mères. Je ne sais pas qui est la mère du jeune coq, et je ne sais pas s’il réussit ses conquêtes – je ne sais donc pas s’il sera papa lui aussi la prochaine fois.
C’est lui, le jeune. Il cocorique déjà, mais différemment (je peux facilement les distinguer à distance), et jamais devant papa — il est très futé (lire: soumis!), le jeune. Et magnifique. Mais les poules ont l’air de se moquer de lui (elles sont ses sœurs et ses tantes, après tout), et dans la hiérarchie il n’y a que Tanguine sous lui.
Bleues, mais différentes!
Tanguine la poulette.
Le jeune avec un harem temporaire. Regardez un peu à l’avant-plan, ma Wyanne la wyandotte. C’est une bonne grosse poule tranquille et pépère, jamais pressée, jamais chiâleuse. Et ce regard!
Celle-ci m’inquiète parce qu’elle a mal à une patte (elle a eu peur… de moi… et s’est pitchée en bas du perchoir comme une folle — je me sens coupable). Mais elle se dorait au soleil sur la masse thermique qu’est ce muret, comme… un chat (!), et elle avait l’air bien à ce moment-là. Juste une foulure peut-être. C’est fait fort quand même, une poule.
Je les aime bien,moi,tes histoires de poules! En fait,j’aime te lire point!
Merci, Lyne, c’est très gentil et très apprécié.
Je les aime tant, ces poulettes!